En janvier dernier, le conseil d’administration de Standardbred Canada m’a élu au poste de nouveau président. C’est avec beaucoup d’humilité que j’assumerai ce rôle. À l’intention de ceux et celles qui ne me connaissent pas, je dirai que je peux remontercer les racines de ma famille dans l’industrie des courses de chevaux aussi loin que dans les années 1950 au Nouveau-Brunswick. J’ai grandi dans l’industrie; mon père, Mike et ma mère, Susan ont exploité une écurie publique durant plusieurs années au Nouveau-Brunswick avant de tenter l’expérience en Ontario au début des années 1990 pour revenir à la maison en 1997. Mon oncle Ian et sa femme, Susan, exploitent une écurie publique en Ontario depuis au delà de vingt ans tandis que mon autre oncle, David, a travaillé avec succès durant plus années avec Bob MacIntosh. L’industrie des courses de chevaux m’a insufflé un amour et une passion pour les chevaux qui m’ont amené à une carrière en médecine vétérinaire. Mon épouse Michaela et moi, mariés depuis sept ans, sommes propriétaires de deux cliniques vétérinaires au Nouveau-Brunswick. Nous avons deux enfants, Michael et Lauren.
C’est à partir de ces racines que mon intérêt de posséder, élever et entraîner des standardbred s’est naturellement développé chez moi. C’est aussi de cette industrie que je tire les deux véritables valeurs qui m’inspirent dans ma quête du succès : la persévérance et le dur labeur. Les professionnels des chevaux de partout dans notre cher pays, partagent ces caractéristiques communes. Cette industrie n’est pas pour les faibles de cœur ni de caractère. C’est cette grande détermination de réussir qui nous définit. Qu’il s’agisse de bénévoles dans une petite communauté qui travaillent ensemble pour préserver et faire croître leur produit, ou de gens de chevaux dédiés dans une province qui tasse notre industrie, ou un groupe d’hommes et de femmes qui ne tremblent pas devant les gouvernements et les grandes industries du jeu, pour se lever et réclamer ce qu’ils méritent; notre industrie va l’endurer. Elle endurera tout cela et quand elle se sera regroupée, elle en émergera plus forte et plus unie.
Notre industrie a rencontré de nombreux défis en 2012. D’un océan à l’autre, toutes les juridictions du Canada ont été l’objet de pressions extérieures, souvent hors du contrôle de l’industrie. Standardbred Canada a besoin d’être aux premières loges pour ce qui est de l’éducation et des discussions à poursuivre avec les pouvoirs publics qui dictent les actions, principalement le gouvernement. L’éducation des fonctionnaires gouvernementaux, provinciaux et fédéraux, doit se traduire par un dialogue continu qui informera les gouvernements sur l’importance économique de l’industrie. Nous devons persévérer et travailler fort. Je vous assure que le conseil de Standardbred Canada le fera.
DR. MITCHELL M. DOWNEY
D.V.M., B.SC.
Chair, Board of Directors