Des gens et des chevaux entrent, ou dans la plupart des cas, n’entrent jamais, le Temple de la Renommée Canadien des Courses de Chevaux en function de tout ce que tout et chacun sait à leur égard – les courses qu’ils ont gagnées, l’argent qu’ils ont fait, les rejetons qu’ils ont produits, etc. Mais qu’en est-il des histoires que les gens ne connaissent pas? Ce sont des choses que nous essayons de raconter dans notre numéro annuel du Temple de la Renommée de TROT… d’autres histoires un peu moins connues que les statistiques. Espérant avoir réussi à faire cela ici, dans les pages précédentes.
Personnellement, j’ai eu l’honneur d’interviewer Ben Wallace et Paul MacDonell pour ce numéro, et j’ai eu le plaisir d’écrire leur topo selon les pensées et souvenirs qu’ils ont partagés avec moi (les parties imprimables du moins). J’ai également eu le plaisir de connaître les deux hommes depuis plusieurs an-nées, et quand il s’agit de Paul, j’ai eu cette chance de le faire conduire pour moi à quelques occasions aussi. Alors, j’aimerais partager avec vous quelques cour-tes histoires de mon propre jardin, à propos de la manière dont l’homme en rouge-et-blanc fut très bon pour moi – qu’il l’ait su ou non à ce moment-là, et combien ce qu’il faisait pour moi était significatif ou pas.
À l’âge de 25 ans, après avoir fait courir des chevaux peu chers à Kawartha et Barrie durant plusieurs années, j’ai trouvé un propriétaire qui voulait investir dans un cheval de l’OJC, alors nous avons loué une stalle dans le backstretch de Greenwood et sommes allés à la banque et obtenu un chèque de 20 000 $ - c’est ce que je pouvais dépenser, et après des années à faire courir des chevaux réclamés à peu de frais pour de petites bourses, cela me causait beaucoup de pression.
Nous avons trouvé notre cheval, et son nom était Jillian D. Ses statistiques étaient bonnes, elle avait été compétitive dans cette classe et courait sur le circuit depuis quelque temps, mais j’étais nerveux. C’était TOUT l’argent que nous avions – qu’arriverait-il si je le perdais?
Le connaissant à peine par des amis mutuels, Paul MacDonell avait conduit un cheval peu coûteux pour moi à Greenwood, à quelques reprises l’hiver pré-cédent, et croyez-moi quand je dis qu’il ne s’est pas enrichi en le faisant. Paul avait aussi entraîné Jillian D six mois avant cela, et n’ayant jamais été gêné, j’ai décidé d’aller vers lui dans son écurie un matin, et de le questionner à propos d’elle. Je n’avais aucune idée s’il allait me dire ce qu’il savait ou me dire d’aller au diable, mais ce fut définitivement la première partie de sa réponse qui s’applique ici. J’étais un peu nerveux juste à la pensée d’entrer là et de lui demander de la mener, mais je me rappelle avoir été accueilli par un sourire accueillant et ensuite, par une déclaration réconfortante qui allait comme suit : « Ne t’en fais pas, tu ne seras pas blessé seulement du fait de la réclamer. »
J’ai réclamé la jument en toute confiance le soir suivant et l’ai immédiatement mise entre les mains de Paul pour la mener. Il lui a fait courir un mille parfait avec une seconde de plus pour finir deuxième – une presque victoire. Elle a de nouveau été réclamée et nous avons fait quelques milliers de dollars. Plus important encore à mes yeux, c’était que je sentais alors que j’appartenais à ce monde, et j’avais confiance de courir sur l’OJC.
Retour rapide sur cet hiver-là, alors que les choses allaient assez bien pour nous – j’avais trois chevaux et je voulais éduquer ma jument, Daylon Touch-down, après les qualifications du matin. Le soir précédent, je suis allé dans la chambre des conducteurs à Greenwood pour voir si Paul était disponible pour la mener. Je me vois hésitant, à marcher jusqu’à une table remplie de meneurs jouant au Gin, et de le demander à Paul devant eux tous. Il a répondu, « Oui, je serai là, mais pourquoi n’y vas-tu pas avec elle… ça ira bien… elle n’est pas compliquée. »
J’avais fait partir des chevaux de la barrière à de nombreuses reprises à la piste OJC aux côtés de gars comme Brown, Condren et Wall. Cela ne m’avait jamais traversé l’esprit que je pouvais appartenir à cet endroit. Paul me le dit avec tellement de confiance, comme si c’était une évidence. De plus, je n’allais pas suggérer que je ne pouvais pas le faire devant tous ces gens assis là et écoutant tout en jouant aux cartes. Alors je l’ai menée moi-même comme il me l’avait suggéré, et tout est parfaitement allé. Ce n’est encore qu’un autre exemple de la bonne nature de cet homme aidant un gamin, lui faisant savoir qu’il était des leurs.
Je ne suis pas certain, en y repensant, si j’avais remercié Paul pour la confiance qu’il m’avait témoignée par ces gestes amicaux, ou si je lui ai revalu cela de quelque façon. Et puis, encore, il y eut la fois au Delaware, Ohio alors que nous avions bu plusieurs verres de trop sur Jugette Day et que je l’ai aidé à se cacher de Woody ce soir-là au Delaware Inn parce que nous étions assez réchauffés et qu’il menait Village Connection dans le Jug le lendemain.
Bon sang – dommage. Je manque d’espace et je ne peux raconteur la fin de l’histoire!
Merci Paulie! Et maintenant, je pense qu’on est quittes.