Le pouvoir en nous

« Étonnant ce qu’on peut accomplir quand peu importe qui en porte le mérite. »

Je crois que cette citation du défunt président des États-Unis, Harry Truman, résume bien l’occasion, et représente peut-être bien un défi, au moment où nous attendons avec impatience la prochaine année des courses sous harnais au Canada. L’occasion nous est donnée de nous forger de nouveaux partenariats avec les nombreux nouveaux gouvernements, tant au fédéral qu’au provincial, lesquels ont été élus au cours des vingt quatre derniers mois, avec en plus une autre élection dont on devrait connaître le dénouement au moment de lire ces lignes, soit celle de Terre-Neuve-Labrador.

Collectivement, l’élevage de chevaux et les courses au Canada représentent des dizaines de milliers d’emplois et de millions de dollars en termes d’impact économique. Notre histoire est importante, quand on voit les ramifications des courses canadiennes s’étendre à partir de petites fermes à travers tout le Canada rural jusqu’aux plus grandes installations publiques de divertissement dans chaque province.

Nous avons tous un rôle à jouer dans le récit de cette histoire, particulièrement à nos gouvernements. Nous pouvons tous agir comme ambassadeurs de notre industrie, et quand l’occasion nous en sera donnée, dire à nos voisins, nos organismes communautaires ainsi qu’à nos élus de tous les niveaux, toute l’importance des courses de chevaux.

Afin d’être le plus efficace possible, nous devons être unis et parler d’une même voix. Dans certaines juridictions, la voix des courses de chevaux s’est brisée en éclats, et dans d’autres, elle a été assourdie par le manque d’attention gouvernementale. Prenons la résolution de travailler ensemble en 2016 à résoudre ce problème. Profitons de ce temps pour guérir les blessures dans notre industrie et ses organisations, et non pour régler de vieux comptes.

Veuillez vous renseigner et vous impliquer dans vos groupes locaux de gens de chevaux. Toutes les voix et idées sont les bienvenues au moment de tracer la nouvelle voie pour les courses de chevaux canadiennes.

avec photo de notre nouveau premier ministre, Justin Trudeau, aux courses sur glace sur le canal Rideau en 1979. Àgé de sept ans à l’époque, Monsieur Trudeau était accompagné de son père et ses deux frères, appréciant une activité unique qui amena les courses de chevaux dans un autre lieu. Ce récit a reçu une distribution médiatique sociale d’importance et des commentaires, ce qui prouve qu’on ne sait jamais comment notre industrie pourrait avoir un impact positif. (La photo et l’article apparaissent à la page XXX.)

Sur le plan national, nous avons aussi un nouveau ministre de l’Agriculture et Agri-Food, en la personne de l’Honorable Lawrence MacAulay. Par son rôle, M. MacAulay est le ministre responsable de l’Agence canadienne de pari mutuel, qui agit au sein de son département. L’ACPM est depuis longtemps un partenaire de notre industrie, de par ses fonctions sous la loi fédérale régissant les courses de chevaux ainsi que les activités de pari.

Originaire de l’Île-du-Prince-Édouard, monsieur MacAulay connaît très bien les courses de chevaux, et s’est fait de nombreux amis, et reçu aussi de bons conseils de la part de plusieurs membres dans notre industrie, y compris le défunt Louis McIsaac. Au nom de Standardbred Canada, nous souhaitons la bienvenue à notre nouveau ministre responsable, monsieur MacAulay. Nous avons hâte de travailler avec vous ainsi qu’avec vos collègues, à la construction d’un brillant avenir des courses de chevaux au Canada.

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