Il y a un certain nombre de points importants affectant les amateurs de chevaux. Les débats concernant les taux de retour, l’accès aux données de même que la distribution des produits de la course doivent être traités en temps utile. Mais au même titre qu’avec ces grandes préoccupations, l’industrie des courses compte aussi un certain nombre de points moins importants auxquels font face les amateurs de course – les incompréhensibles subterfuges du sport défiant la technologie du 21e siècle et qui sont tellement acceptés par les participants aux courses et les amateurs, que nous les remarquons à peine.
Un ambleur gagne une course serrée. Cinq chevaux sont tous à plus ou moins une longueur l’un de l’autre au fil. Le profane demande, « à quelle vitesse ce cheval a-t-il couru le mille? »
« 1.52.4 » de répondre l’amateur fini.
« Wow, dit le néophyte. « Est-ce que le cheval placé deuxième a terminé la course en 1.52.5? »
« Ahhh, non, » dit l’amateur. « Un temps de 1.52.5 n’existe pas. Ce serait 1:53. »
« Je ne comprends absolument rien de ce que vous me dites, » dit le néophyte, ignorant le commentaire. « Okay, quel a été le temps du cheval placé cinquième? »
« 1.52.4, » dit l’amateur, d’un air penaud.
« Mais n’était-ce pas le temps du gagnant? »
« Oui, les cinq premiers chevaux sont enregistrés avec le même temps du mille, » répond l’amateur. « Nous chronométrons les courses en cinquièmes de seconde, et les mesurons en fonction des longueurs derrière le gagnant. Les chevaux ne sont pas chronométrés individuellement. »
« Alors ce que je dois comprendre, » dit le néophyte, audacieusement. « Vous autres vous évoluez dans un sport dans lequel j’ai besoin d’un Ph. D en Mathématiques pour pouvoir lire le programme de course, et en plus, vos cinq finissants se voient tous les cinq attribuer le même temps? Savez-vous que nous sommes en 2011 et que vous pouvez acheter une montre chronomètre au magasin un dollar pouvant enregistrer les centièmes de seconde? »
« Et une autre chose encore, » continue le néophyte, le ton de sa voix montant d’un cran. « Si 1 :52.4 est véritablement 1 :52.8, alors dites 1 :52.8! Votre terminologie de course ne fait pas que porter à confusion – elle est incorrecte. »
Dans les courses de chevaux, les incongruités ne se terminent certainement pas là.
Les minutes indiquées à l’horloge du tableau de départ sont pratiquement vides de sens. (Lisez notre analyse à la page 37 pour en comprendre les raisons.) Les cotes affichées changent périodiquement, plutôt qu’en temps réel, et sont arrondies au plus proche dollar. Les règlements de course sont totalement erratiques d’une juridiction à l’autre. Les retours mentionnés sont basés sur des dollars de valeur différente aux divers hippodromes. Les horaires de diffusion de même que les heures de diffusion en simultané sont décalés et mal coordonnés.
« Imaginez que je veuille acheter une action à la bourse, » dit le néophyte.
« Qu’arriverait-il si je vérifiais en ligne et que je voyais une action de Canadian Tire à 60 $ l’action? Et que je dépose mon argent, que j’appuie sur confirmer, et que mon achat est fait… mais à 95 $? Et si la bourse disait qu’elle ouvre à 9 h 30 mais qu’en réalité elle n’ouvre qu’à 10 h 15? Et si je ne vérifiais mon état de compte qu’un mois plus tard et que je réalisais que le prix listé de l’action Canadian Tire n’était pas 60 $ pour une action, mais 60 $ pour une demi-action? »
Mais là ne s’arrêtent pas les incongruités.
Pourquoi une jument de quatre ans standardbred et une jument thoroughbred coursent-elles? Bien qu’il puisse y avoir une explication pour cela, très certainement personne ne peut justifier la raison pour laquelle les thoroughbred et les standardbred mystérieusement utilisent des schémas de couleurs différentes sur les selles. Apparemment, si vous galopez, le deux est blanc, le trois est bleu et le quatre est jaune, alors que si vous trottez ou amblez, le deux est bleu, le trois est blanc et le quatre est vert?
Plutôt que de mettre en place un comité sur les changements ou la compétition, qui déléguera des experts en course attentifs aux coûts courir vers les collines, pourquoi ne pas former un comité Petit Pas dont la fonction serait d’éliminer trois items de la liste chaque année?
Ce serait un commencement.
Darryl Kaplan
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