Comme les sièges commencent à se remplir au SC Sales Pavilionoèu se tient l’encan Canadian Yearling Sale, il devient évident que les acheteurs y sont pour acheter.
Aujourd’hui, ils achètent des yearlings nés alors que l’industrie en Ontario était à son plus bas niveau. Le nombre de poulinières ayant alors diminué, la récolte qui en résulta aussi - précairement bas. Aujourd’hui, la réaction en est une de résilience. Au total, 144 yearlings ont été enregistrés pour la Canadian Yearling Sale en 2016, et combiné, ils ont rapporté 2 972 200 $ - le montant le plus élevé que nous ayons vu depuis 2011. Alors que la moyenne, à 20 640$ par yearling est demeurée presque stable par rapport à l’année dernière, elle avait considérablement monté de 63,6% en 2014 et de 103,2% en 2013.
En Alberta, lors de l’annuelle Alberta Standardbred Horse Association Yearling Sale, les chiffres ont aussi été très encourageants. Le montant brut avait augmenté de 5,8% en 2015 à 590 800 $, alors que la moyenne monta de 37,2% à 10 940 $ par yearling.
Partout au pays, plus de ventes de yearlings se dessinent, et l’optimisme est évident.
Cet optimisme, c’est clair, est à la hausse quant aux nombres d’accouplements aussi. En 2015, le nombre d’accouplements à des étalons canadiens s’est amélioré de 13,6% par rapport a l’année précédente. En 2016, c’est un nouveau bond, cette fois d’un autre 9,8 %. À son tour, le nombre de yearlings qui seront disponibles aux encans de l’année prochaine devraient être à la hausse, et ainsi que l’année suivante. Du côté accouplement, l’industrie est encore timide en comparaison avec les chiffres précédents mais la tendance indique que la renaissance de la confiance chez les éleveurs.
Quant aux paris, nous constatons un portrait semblable. De 2014 à 2015, toutes les sources de paris sur les courses sous harnais canadiennes ont augmenté de façon substantielle de 10,1 %. À ce jour, les chiffres ont fait un autre bond de 3,1 % dans l’ensemble et de 6,7 % par course (au 20 septembre 2016).
En fonction de la tendance actuelle, le pari total sur les courses attelées au Canada atteindra un niveau cette année un niveau n’ayant pas été atteint depuis 2008. Et ces augmentations ne sont pas seulement constatées qu’en Ontario.
L’année dernière, toutes les sources de paris sur les courses de standardbred canadiennes ont fait un bond dans chacune des six principales juridictions de courses au pays, par cagnotte. L’Ontario, la Colombie Britannique, l’Alberta, l’Île-du-Prince-Édouard, le Québec et la Nouvelle-Écosse, ont fait des gains. Une plus grande diffusion, et de coopération entre pistes de course et juridictions, ainsi qu’une promotion plus énergique vers les parieurs, ont toutes joué un rôle dans la croissance. Plusieurs partenaires importants de l’industrie se sont levés et ils devraient être applaudis pour leur dur travail. Il y a des leçons à tirer sur ce qui fonctionne et ne fonctionne pas, mais la coopération est vitale.
Durant les années de déclin, les tendances étaient inquiétantes. Elles représentaient une perte de momentum et semblaient se nourrir d’elles-mêmes, décourageant l’investissement dans l’avenir. Nous devons prendre au sérieux les tendances actuelles car elles représentent l’opposé. Les acheteurs de yearlings ainsi que les nouveaux parieurs signifient que de l’argent entre dans l’industrie et ce sont des indicateurs qui ne devraient pas être pris à la légère. Nous sommes dans un tournant critique au moment de déterminer comment nous devons investir pour demain.
Une tendance a le pouvoir d’élever les esprits et d’attirer de nouveaux investissements – mais par elle-même, ce n’est qu’une ligne sur une feuille de calcul. Les deux dernières décennies ont beaucoup enseigné à l’industrie en ce qui concerne les résultats de l’action et de l’inaction. Il est grand temps pour tous les segments des courses de battre le fer pendant qu’il est chaud.
Darryl Kaplan
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