Décisions, décisions

Habituellement, quand un grand événement sportif approche, vous avez une idée de celui que vous encouragerez. Vous avez votre équipe favorite, ou joueur favori, et vous les supportez jusqu’à la fin. Même quand c’est futile, comme avec les ‘Maple Leafs’ de Toronto.

Peut-être pensez-vous une équipe ou un joueur des moins favoris, et que vous aimez tout simplement voir perdre (Tom Brady, quelqu’un?).

Personnellement, si je regarde une partie de ballon-panier ou de football de niveau collégial, sans grand intérêt, en quelques minutes j’aurai réalisé que j’ai choisi une équipe pour laquelle j’applaudirai – ce, pratiquement sans raison aucune.

Parfois, le choix se fait facilement – comme avec les Raptors de Toronto aux finales de la NBA de 2019.

Parfois, le choix est très difficile – le cas pour moi cette année, étant la North America Cup.

La plupart du temps, quand vient le temps de faire votre choix dans une course de chevaux, vous encouragez le cheval sur lequel vous avez parié. Ou pour le cheval d’un ami ou membre de la famille. Normalement, c’est assez simple. Cette année, pour moi, c’était simple au départ – Captain Crunch c’était. Je savais qu’il était un monstre à voir venir en éliminations. Je savais qu’il avait été apeuré par l’ombre de la barrière de départ, et que cela n’arriverait plus en finale, laquelle se déroulerait après la tombée de la noirceur. Facile. Mais attendez.

Je connaissais déjà les équipes de quelques-uns des dix finalistes de cette année au début de la semaine, mais tôt dans la matinée de mardi, lorsque nous avons commencé à visiter les fermes et les centres d’entraînement pour jaser avec les gens, rencontrer les chevaux, et prendre quelques photos, les choses ont commencé à se compliquer. Et même si je n’ai pas rencontré quelqu’un de chacune des équipes des chevaux au cours de la semaine, les choses s’ennuageaient de plus en plus. Quels beaux groupes de personnes et de chevaux avaient atteint la finale d’un 1 M $ cette année. Et tout un chacun a son histoire…

Sérieusement, comment ne pas encourager un yearling payé 6 500 $, issu d’un reproducteur n’ayant jamais coursé et d’une poulinière n’ayant non plus jamais couru? (1 – Aflame Hanover).

Comment ne pas encourager un cheval dont l’entraîneur en second a fait une tellement mauvaise chute à la fin de décembre, que dans les mots de son patron, « L’homme devrait être mort, »? ( 2 – De Los Cielos Deo).

Comment ne pas encourager un cheval dont l’assistant-entraîneur au Canada est une personne absolument charmante, et qui, avec son partenaire, ont perdu leur écurie lors d’un tragique incendie survenu il y a à peine quelques années? ( 3 – Bettors Wish).

Comment ne pas encourager un cheval dont l’entraîneur a conduit aller-retour de l’Ohio à Mohawk, seulement pour être présent au tirage? ( 4 – Workin Ona Mystery).

Comment ne pas encourager un cheval ayant été élevé à la ferme ayant aussi élevé son célèbre père – une ferme dont le propriétaire et le gérant sont tous deux décédés avant d’avoir pu voir la progéniture de leur élève-étoile atteindre l’âge de trois ans? ( 5 – Captain Victorious.)

Commencez-vous à entrevoir mon dilemme?

Comment ne pas encourager un cheval dont le co-propriétaire a beaucoup appris de ce qu’il sait des courses et des pédigrés, il y a plusieurs années, en lisant, pour penser à autre chose qu’à sa lutte contre le cancer ainsi que ses traitements de chimiothérapie? ( 6 – Tyga Hanover).

Comment ne pas encourager un cheval dont les propriétaires, et leur fille, gèrent une œuvre de charité qui creuse des puits dans les écoles d’Afrique, afin que les enfants de là-bas aient de la nourriture? ( 7 – Best In Show).

Comment ne pas encourager un cheval dont l’entraîneure est une jeune dame super sympathique ayant vécu dans l’ombre de son illustre père, intronisé au Temple de la renommée, et qui essaie de gagner la seule grosse course que son père n’a jamais gagnée? ( 8 – Captain Crunch).

Comment ne pas encourager un cheval dont le co-propriétaire et l’entraîneur ont été formés par l’homme qui a entraîné le géniteur, la poulinière ainsi que sa sœur, de sa toute nouvelle étoile? ( 9 – Hurrikane Emperor).

Comment ne pas encourager le cheval dont le soigneur ne vient pas du domaine des courses, mais une personne qui a travaillé fort pour apprendre les rudiments de l’entreprise, et qui, à un très jeune âge, se frotte à quelques-uns des meilleurs chevaux d’Amérique du Nord? ( 10 – Stag Party).

Je connais la morale de cette histoire : notre entreprise est remplie de grands personnages et d’étonnants animaux, et notre équipe, ici à TROT, a l’honneur d’essayer de recueillir leurs histoires au meilleur de sa connaissance. J’espère que nous avons réussi cela ici pour vous, dans les pages précédentes.

Divulgation complète : À la fin, j’aurais été heureux, sans tenir compte de qui a gagné, mais puisque j’avais misé sur lui, j’aurais simplement « pu » encourager Captain Crunch un peu plus que les autres. 10,30 $ pour gagner? Vous vous foutez de moi, non?

Dan Fisher, Managing Director
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