Regarder derrière peut parfois vous donner une meilleure perspective en ce qui concerne les meilleures avancées. Par exemple, je me souviens, il y a quelque quinze ans, je discutais avec un ami qui administrait une compagnie de consultants, et qui travaillait sur un rapport sur les courses de chevaux. Bien que ne connaissant pas le contexte de notre industrie, il a résumé en ces termes, ses toutes premières constatations : « Il semble bien que chaque personne impliquée sache qu’à moins que des changements significatifs soient faits, l’industrie pourrait mourir, mais trois obstacles surgissent devant ces changements : personne semble savoir quels changements doivent être apportés, personne ne sait comment apporter ces changements, et il semble aussi que tout le monde pense que ce n’est que l’autre qui doit changer. Les gens occupant des postes clés veulent conserver leur territoire, croyant que s’étant eux-mêmes creusé un trou, ils ont l’habileté de se sortir du trou, tout ce sont ils ont besoin c’est une plus grosse pelle. »
Je pense que nous devons penser à ces mots alors que nous traitons de questions locales ou nationales sur l’industrie. La bonne nouvelle c’est que nous avons une longue histoire comme référence, et un grand nombre de personnes engagées voulant aider. Le défi est de commencer, et choisir le sentier approprié pour aller de l’avant.
Le changement que nous devons apporter est de développer des partenariats avec nos gouvernements, afin qu’un modèle fructueux de course et de jeu puisse être établi, revigoré, ou remis en état. Un récent article du Columbus Business Insider a déclaré que les racinos ouverts récemment en Ohio, génèrent plus de revenus que les casinos de l’état. Les racinos de Scioto (en augmentation de 8%) et de Penn National (7%) démontrent une croissance très en santé et ravivent l’industrie des courses de chevaux locale. Cela renforce l’expérience de plusieurs autres provinces et états où un partenariat entre l’industrie et le gouvernement a mené à une revitalisation de leur industrie.
En ce qui concerne l’apport de changements, la grande nouvelle est que tout commence avec nous. La seule manière d’entretenir une relation significative avec tout gouvernement, est que l’industrie parle d’une seule voix. Peu importent les désaccords, griefs ou disputes, il faut tourner la page. L’industrie a besoin de ses meilleurs éléments, entraînant avec eux les meilleures habiletés, pour aller de l’avant et que tous et chacun s’engagent pour l’atteinte de cet objectif commun.
Afin que tout cela arrive, nous devrons changer un tout petit peu. L’objectif du bien commun doit avoir préséance, non pas les attitudes individuelles s’efforçant à réaliser ce qui semble le mieux pour certains secteurs de l’industrie. Résistez à la tentation de penser qu’aussi longtemps que vous faites bien tout ira bien, sans regard sur toute l’industrie. Churchill disait qu’un conciliateur c’est quelqu’un qui nourrit des crocodiles, espérant être le dernier à être mangé.
Rappelez-vous toujours, les généraux les plus efficaces ne sont pas ceux qui essaient de diriger à partir d’en arrière, ordonnant à leurs troupes de monter au sommet de la colline, les meilleurs sont en avant, disant suivez-moi.