Après avoir passé plusieurs années à travailler aux soins palliatifs, Bronnie Ware, infirmière en Australie, a écrit un livre intitulé « The top five regrets of the dying. » (Les cinq principaux regrets des mourants.)
L’infirmière Ware a découvert que les mourants, sur les derniers jours de leur vie, étaient capables de voir en toute clarté ce qui avait été le plus important au cours de leur vie. Et quand on leur demandait quels étaient leurs regrets, les mêmes thèmes revenaient encore et encore.
Voici les cinq plus communs:
1. J’aurais souhaité avoir eu le courage de vivre ma vie pour moi-même et non celle qu’on attendait de moi.
2. J’aurais souhaité n’avoir pas travaillé si dur.
3. J’aurais souhaité avoir le courage d’exprimer mes sentiments.
4. J’aurais souhaité garder contact avec mes amis.
5. J’aurais souhaité me permettre d’être plus heureux.
Il n’est donc pas surprenant de constater que bien des choses à propos desquelles nous nous stressons quotidiennement, telles les finances et les différends sans importance, ne font pas partie de la liste. Bien que je sois certain que les courses de chevaux ne sont les seules dans cela, il m’apparaît fréquent que nous soyons devenus très bons pour se laisser emporter par le stress de la prochaine grande controverse.
Qu’il s’agisse de politiques d’arrière-piste, de ce qui se passe dans l’écurie d’à côté, ou d’une décision d’une organisation, d’un hippodrome ou d’un service gouvernemental, il semble souvent que, collectivement, notre sang soit en constante ébullition. Bien que ne plaidant pas de nous mettre la tête dans le sable au sujet des problèmes de l’industrie, le fait de porter notre indignation de même qu’un sentiment d’impuissance font aussi très peu pour notre avancement.
À vrai dire, dans nos moments de grande quiétude et de réflexion, la plupart d’entre nous admettent probablement que nous sommes extrêmement chanceux d’être membres de cette industrie.
En honneur pour notre sport, j’ai établi ce que je crois pourrait être la liste des regrets de l’industrie des courses quand on les lui demanderait, si elle devait se trouver à la fin de ses jours.
1. J’aurais souhaité que nous ayons intéressé plus de gens aux chevaux.
2. J’aurais souhaité que nous ayons eu le courage de changer et de faire grandir notre sport, en toute beauté, à la face du monde.
3. J’aurais souhaité que nous ayons passé plus de temps à parler des raisons qui font que nous aimons ce que nous faisons plutôt que de parler de ce que nous n’aimons pas.
4. J’aurais souhaité que nous ayons laissé tomber nos gardes pour nous permettre de nous féliciter mutuellement au fil d’arrivée, et d’apprécier la vie, même comme elle existe hors de l’ovale.
5. J’aurais souhaité que nous ayons serré nos familles, nos amis et nos chevaux, un petit peu plus fort et plus sincèrement quand nous en avions l’occasion.
Certes, les regrets des mourants sont beaucoup plus puissants quand ils sont compris par les vivants. Il est tout simplement plus difficile d’en trouver la clarté.