Vallières On Quebec Industry

Published: January 29, 2009 09:34 am EST

Earlier this week, Alain Vallières, president of the Société des propriétaires et éleveurs de chevaux Standardbred du Québec (SPECSQ), penned an open letter to SPECSQ members, media and industry members regarding the ongoing saga in the Quebec horse racing industry

.

Vallières' letter was released in French, which is listed below. It is followed up by an English version of the letterr.


French Version


Montréal, le 26 janvier 2009

(Lettre ouverte adressée aux députés, médias et membres de l'industrie)

Sauver Attractions Hippiques Ou L'Industrie Ded Chevaux De Courses?

Le gouvernement du Québec semble beaucoup plus préoccupé à sauver l'entreprise Attractions Hippiques que l'industrie des chevaux de courses. La privatisation des hippodromes du Québec est un miserable échec et il ne fait aucun doute que les autorités politiques tenteront de le camoufler en réduisant les obligations du mandataire dans l'unique but de sauver cette entreprise privée, propriété du sénateur Paul J. Massicotte. Les modifications au contrat initial se feront au détriment d'une industrie centenaire dont les investissements et retombées économiques s'élèvent à plusieurs centaines de millions de dollars dans toutes les régions du Québec.

L'absurdité atteint son paroxysme lorsque les autorités songent à fermer l'hippodrome de Montréal en plus de soustraire M. Massicotte de son obligation à relocaliser l'hippodrome sur la couronne nord. Plus de 60% des revenus de l'industrie provient de la région montréalaise. Qui plus est, la valeur des produits d'élevage québécois (élevés en milieu rural) repose sur ce marché d'acheteurs montréalais.

Au cours des derniers mois, les dirigeants n'ont jamais cessé d'émettre, de façon insidieuse, de fausses informations, teintées de préjugés, à la population dans le but de justifier leurs actions destructrices envers notre industrie. Si la population savait et comprenait tous les enjeux, elle serait scandalisée.

Depuis le mois de janvier 2009, la ministre des finances, en vertu du contrat signé avec Attractions Hippiques, est en droit de demander à la société Loto-Québec de cesser le versement des revenus des appareils loterie vidéo à Attractions Hippiques. Pourquoi la minister des finances n'applique-t-elle pas le contrat en exigeant de Loto-Québec de cesser le versement des revenus des appareils loterie vidéo à Attractions Hippiques?

En 2005, M. Massicotte avait remporté l'appel d'offres en fonction des investissements qu'il comptait faire pour relancer l'industrie en plus de verser des bourses fixes sans égard aux revenus que les appareils loterie vidéo allaient lui rapporter. Un an après la prise de possession des hippodromes, M. Massicotte annonçait qu'il ne rencontrerait pas ses engagements envers l'industrie des chevaux de courses.

L'importance de notre industrie se perçoit à travers le développement de l'agriculture et le développement économique régional. Nos actifs immobilisés représentent 250 millions de dollars à travers toutes les régions du Québec ce qui est largement supérieur aux investissements faits par M. Massicotte. L'ignorer cause un immense préjudice à l'agriculture et au milieu rural dont l'état de crise et la dévitalisation sont signalées depuis plusieurs années.

En cette période d'incertitude économique, va-t-on sacrifier 3,000 emplois et la vie de milliers de familles dans toutes les régions du Québec pour sauver la face du gouvernement et l'entreprise de M. Massicotte, Attractions Hippiques?

En Ontario tout comme aux États-Unis, les gouvernements ont reconnu l'importance agricole de notre industrie. À titre d'exemple, les études du gouvernement ontarien, publiées en 2006, soulignent que cette industrie procure 60 000 emplois directs et indirects à la province dont le salaire se situe autour de 50 000$ par année. Ces mêmes études parlent de retombées économiques annuelles de 2,6 milliards de dollars dont 80 % en milieu rural. Voilà une belle façon de créer la richesse dans la société.

L'Ontario est un bel exemple de réussite. Pourtant, la solution est toute simple et efficace. En Ontario, la société des loteries est partenaire de l'industrie et participe ainsi au développement économique régional. Pourquoi ne pas utiliser des modèles qui fonctionnent plutôt que d'inventer des formules vouées à l'échec dès le départ?

Notre industrie ne souhaite pas d'aide supplémentaire de l'état ni la réouverture de l'entente de privatisation conclue par le gouvernement avec le mandataire Attractions Hippiques Québec. Notre industrie ne souhaite que le respect des obligations de toutes les parties.

N'est-il pas de la responsabilité du gouvernement que de s'assurer du respect des obligations d'Attractions Hippiques envers l'industrie? N'est-il pas le rôle du gouvernement de protéger l'intérêt de ses citoyens et dans ce cas-ci des investisseurs de notre industrie? Il ne suffit que d'une simple volonté politique.

Notre industrie demande au gouvernement une véritable démarche de discussion franche, honnête et transparente avant de procéder à quelque changement que ce soit. Le véritable objectif doit être la survie de l'industrie des chevaux de courses et non celle de l'entreprise Attractions Hippiques.

Sans notre participation à la table des négociations entre Attractions Hippiques et le gouvernement, notre industrie se trouvera, encore une fois, face à des solutions non viables pour le développement et la revitalisation de notre secteur d'activités. L'unique sauvetage de l'entreprise de M. Massicotte, sans un plan satisfaisant pour les gens de l'industrie, aura un effet d'éteignoir.

Notre industrie n'entend pas se croiser les bras et démissionner devant la petitesse imposée par le gouvernement et Attractions Hippiques.

Alain Vallières, MBA
Président
Société des propriétaires et éleveurs de chevaux Standardbred du Québec


English Version


(An open letter sent to politicians, media and industry members)

Save Attractions Hippiques or the racehorse industry?

The Quebec government seems more concerned to save the company Attractions Hippiques than the racing industry. The privatization of racetracks in Quebec is a miserable failure and there is no doubt that the political authorities attempt to cover up by reducing the obligations of the trustee for the sole purpose of saving the private company, owned by Senator Paul J. Massicotte. The modifications to the original contract will be to the detriment of an industry whose centenary investment and economic benefits amounting to several hundreds of millions of dollars in all regions of Quebec.

The absurdity reached its peak when the authorities are considering closing the racetrack in Montreal and removing Massicotte from his obligation to relocate the racetrack on the north shore. Over 60 per cent of industry revenue comes from the Montreal area. Moreover, the value of livestock products in Quebec (higher in rural areas) is based on the market of buyers in Montreal.

In recent months, leaders have never ceased to make insidiously false information, tinged with prejudice to the population trying to justify their actions destructive to our industry. If the public knew and understood all the issues, they would be outraged.

Since January 2009, the Minister of Finance, under the contract signed with Attractions Hippiques, is entitled to obligate that Loto-Quebec stop the payment from video lottery machines Attractions Hippiques. Why does the Minister of Finance does not require Loto-Quebec to stop the payment from video lottery machines to Attractions Hippiques?

In 2005, Mr. Massicotte won the offer in terms of investments he was planning to revive the industry in addition to fixed purses without regard to fixed income than video lottery machines would bring him. One year after taking possession of the racetracks, Mr. Massicotte said it would not meet its commitments to the industry of horse racing.

The importance of our industry is perceived through agriculture and regional economic development. Our fixed assets are $250 million across all regions of Quebec which is far higher than the investments made by Mr. Massicotte. Ignoring it causes immense harm to agriculture and rural areas where the state of crisis and debilitation are reported for several years.

In this period of economic uncertainty, are we going to sacrifice 3,000 jobs and the lives of thousands of families in all regions of Quebec to save the government's face and the company of Mr. Massicotte, Attractions Hippiques?

In Ontario as in the United States, governments have recognized the importance of our agricultural industry. For example, studies of the Ontario government, published in 2006, states that the industry provides 60,000 direct and indirect jobs to the province whose salary is around $50,000 per year. These same studies speak of annual economic impact of $2.6 billion with 80% in rural areas. This is a great way to create wealth in society.

Ontario is an example of success. In fact, the solution is simple and effective. In Ontario, the Lottery Corporation is a partner of industry and thus contributes to regional economic development. Why not use models that work rather than inventing formulas doomed to failure from the start?

Our industry does not want extra help from the state or the reopening of the privatization agreement signed by the Government with the agent Attractions Hippiques Quebec. Our industry only wishes that all parties would respect their obligations.

Is it not the responsibility of the government to ensure the compliance Attractions Hippiques to the industry? Is it not the role of government to protect the interests of its citizens and in this case investors in our industry? It takes only a simple political will.

Our industry asked the government a truly honest discussion, honest and transparent before making any change whatsoever. The real objective should be survival of the horse racing industry and not Attractions Hippiques.

Without our participation at the negotiating table between Attractions Hippiques and the government, our industry will once again face unsustainable solutions for development and revitalization of our business. Only rescuing Mr. Massicotte's company, without a satisfactory plan for people in the industry, will have the effect of a snuffer.

Our industry does not sit back and resign before the modestness imposed by the government and Attractions Hippiques.

Alain Vallières, MBA
President
Company owners and horse breeders Standardbred du Québec


Tags
Have something to say about this? Log in or create an account to post a comment.