Le jour de l’Hambletonian en 2016, était la Fête du Canada! Nos chevaux locaux, nos propriétaires, éleveurs et conducteurs – ont offert tout un spectacle, en figurant régulièrement dans le cercle du vainqueur de Meadowlands, l’une des plus importantes scènes des courses sous harnais au monde.
C’est un témoignage formidable à l’endroit du horsemanship, de même qu’un engagement à long terme envers l’élevage, l’achat et être les meilleurs – souligné par une étonnante victoire en Hambo de Marian Marauder!
En plus d’encourager les Canadiens, et de poursuivre, il y a des leçons que nous ne devrions pas ignorer :
1) De bons et lucratifs programmes de courses, dans d’autres juridictions, sont vitaux pour NOTRE succès. Comme la technologie force le monde à rétrécir – par les communications, alimentations directes et disponibilité élargie de l’Internet, nous progressons tous ensemble.
Qui sait – si un client qui assiste aujourd’hui à sa première course sous harnais au Danemark ou en Allemagne ne pourrait pas parier sur le Prix D’Été ou la Gold Cup and Saucer en 2025? Et si un acheteur de la Suède ou de la Chine pourrait ne pas penser à dépenser son argent dans un encan de yearlings au Canada s’il peut trouver les chevaux qu’ils recherchent.
Quand les courses sous harnais souffrent en Italie ou en Australie, c’est notre lutte. Quand l’industrie en Floride, en Pennsylvanie ou au Michigan est dans une bataille, c’est notre bataille. Et quand les défis se ressentent en Saskatchewan, au Québec ou Terreneuve, c’est notre force collective qui gagnera.
2) Nous devons crier haut et fort nos accomplissements et notre fierté. En une seule journée, les hommes de chevaux ont rapporté plus d’un million de dollars au Canada. La grande partie de cet argent sera réinvestie à répétition dans les fermes d’élevage et centres d’entraînement de ce pays. À quel niveau notre gouvernement connaît-il ces accomplissements? Et à quel niveau le grand public les connaît-il?
Il y a un énorme marché global pour les étalons canadiens, les yearling, chevaux de course ainsi que notre signal de simultané. Ce fait ultimement rend notre industrie plus viable, et c’est une histoire de laquelle nous ne devons pas nous éloigner.
C’est aussi une histoire vraiment nationale, non pas provinciale – avec des chevaux tels Shamballa (éleveur québécois), Control the Moment et Manhattan Beach (éleveurs albertains) et Marion Marauder (liens ontariens) qui sont tous très proches du sommet de leurs divisions respectives. Nous avons de grandes histoires à succès canadiennes d’un océan à l’autre, y compris de nombreux accomplissements dans les Maritimes et la Côte ouest, dont nous pouvons nous vanter aussi.
3) La fierté nationale est l’un des quelques points qui nous unisse. Nous avons tous des différents athlètes favoris et des gens que nous admirons, mais quand ils portent nos couleurs nationales, nous applaudissons leurs réussites, et pleurons leurs pertes.
Avec le Championnat mondial des conducteurs et le 250e anniversaire des courses de chevaux canadiennes qui se tiendront en 2017, quel meilleur moment de se concentrer davantage sur la concurrence globale dans notre sport?
Entamons la bataille pour qu’il y ait des courses de chevaux aux Jeux Olympiques. Tournons notre attention sur le fait de réunir nos équipes de course nationales, pour concourir contre d’autres pays, sur une base régulière. Permettons à nos étoiles de porter la Feuille d’érable à l’étranger permettant de prouver que nous sommes en effet les meilleurs au monde.
Le jour de l’Hambletonian viendra et passera, mais le legs canadien dans ce sport nous survivra tous. C’est notre moment maintenant. Profitons-en!