À la fin de juillet, il y eut réunion des membres du conseil d’administration de Standardbred Canada par voie de conférence téléphonique. Un certain nombre de points ont été discutés, y compris les résultats financiers pour les huit premiers mois de l’année se terminant le 30 juin, ainsi que les recommandations pour l’élaboration du prochain budget d’opération 2011-2012. Comme je l’ai mentionné le mois dernier, nos recettes continuent de décliner; grâce à une bonne administration de la part de Standardbred, des postes de dépenses ont pu être différés ou discontinués; ce faisant, nous pourrons n’afficher qu’un léger écart budgétaire à la fin de notre exercice financier.
Le conseil a émis des directives à l’effet que l’équilibre budgétaire soit atteint pour les deux prochaines années; que les augmentations de frais soient le tout dernier ressort pour augmenter nos revenus; et que des dépenses d’investissements soient prévues pour l’amélioration de notre siège social dont l’édifice a presque deux décennies d’existence et qui a grand besoin d’une remise à niveau.
Dr Maurice Stewart a été nommé au comité exécutif par le conseil pour remplir le poste laissé vacant par Chris Roberts. Dr Stewart est un directeur actif d’Alberta et un membre de SC depuis plusieurs années, ayant aussi occupé la présidence de la Société canadienne du cheval standardbred. La prochaine rencontre du comité de direction aura lieu en novembre 2011.
Au début d’août, Standardbred Canada a participé à la 22nd World Trotting Conference qui se tenait à Jersey City, au New Jersey. Cinquante deux délégués représentaient 17 pays. Plusieurs, plusieurs sujets ont fait l’objet de discussions, mais l’accent a été mis sur le dépistage de la consommation de drogues, l’intégrité et la baisse dans la propriété. Des pays sont à la tolérance zéro quant à l’usage de drogues, et ils souhaiteraient voir le reste du monde des courses tendre vers ces mêmes philosophies.
Les délégués suédois ont aussi discuté d’un nouveau mode de propriété. L’industrie a vendu 16 000 parts à 50 $ l’unité en début d’année, représentant 16 chevaux chacun comptant 1 000 parts. Chaque cheval — un trois ans — consistait en un achat à court terme à compter du mois de mars à novembre de cette même année. L’entraîneur disposait d’un budget de 50 000 $ pour acheter et entraîner le cheval durant cette période. Aucun montant supplémentaire n’étant ajouté au budget d’entraînement. Ces 16 chevaux accumulaient des points tout au cours de leur période de course et celui s’étant amassé le plus de points gagnait un boni de 17 000 $ pour son groupe de propriétaires. À la vente de chaque cheval en novembre, 90 % du prix de vente retournait aux propriétaires, et 10 % à l’entraîneur. Quelle belle innovation pour essayer et encourager une nouvelle façon de devenir propriétaire d’un cheval!
John Blakney de la Commission des courses de l’Ontario a soumis une proposition qui a été très bien accueillie lors du congrès à l’effet qu’une nouvelle organisation soit mise sur pied, « l’IRIIS », soit l’International Racing Intelligence Information System où tous les participants pourraient se partager des renseignements pertinents.
En liaison avec la World Trotting Conference, la 25e édition du Championnat mondial des conducteurs a été présentée. Je suis certaine que la majorité d’entre vous l’avez suivie, alors tout ce que je dis c’est « encore une fois, Jody, tu es notre plus grande fierté! Tu es un grand ambassadeur — non seulement pour le Canada, mais pour le sport des courses de chevaux, mondialement!
By Tammy McNiven
Traduction: Louise Rioux