Il y a un peu plus d’un an, la Société des loteries et des jeux de l’Ontario a convoqué une rencontre au Sommet canadien des jeux pour discuter de « modernisation. » Écouter le plus important partenaire des courses rompre le partenariat a été une pilule difficile à avaler. Par contre, la direction était claire. Les décisions prises. Et après plus d’une décennie de cette relation, à ce moment-là, il semblait bien ne rester que peu de chose à dire.
L’année suivante je suis debout à Grand River Racetrack au moment où la Première ministre de la province descend d’une voiturette de jogging double, pour annoncer son appui à l’industrie des courses de chevaux de la province. Les enregistreuses tournent comme les reporters demandent à la Première ministre Wynne les détails relativement à un plan quinquennal de 400 000 M $ pour promouvoir une « industrie de courses de chevaux durable. » (Reportez-vous à la page 14 pour de plus amples renseignements.)
Ce n’est pas difficile de disséquer les mots de la Première ministre et du panel de trois membres à qui il revient de documenter le plan. L’industrie des courses peut-elle réellement être durable en poursuivant? Cette industrie persévèrera-t-elle? Nos leaders politiques procureront-ils les outils nécessaires pour aider le sport à se développer pour l’avenir? Les avis sont bien documentés et fort nombreux.
Pour moi, ce jour-là, mon intérêt s’est focalisé sur les directives très claires de la Première ministre d’intégrer les courses de chevaux et la SLG. En dépit des nombreuses discussions, entrevues et documents publiés, ce point demeure pour moi, l’aspect le moins bien compris de ce plan quinquennal.
Je me tourne vers le président et chef de la direction de la SLG, Rod Phillips, qui est éminent à Grand River ce jour-là, et je commence à lui poser des questions à propos de l’intégration et de la façon dont la SLG et les courses de chevaux travailleront ensemble. Aujourd’hui, ce n’est pas nécessaire de demander à M. Phillips, « Pourquoi? » ou « Comment avez-vous pu? » Aujourd’hui est un nouveau jour, alors je lui demande, « Quels genres de mesures d’implantation peut-on commencer à développer et espérer?
« Je ne veux pas préjuger à ce point-ci, » dit-il. « À compter d’aujourd’hui, le coup part si vous voulez, mais le travail que nous avons fait pour se préparer à cet égard, nous dit que c’est sur le point de revenir au client. S’il s’agit vraiment du client, il faut donc focaliser sur les courses en direct.
« Nous avons toujours été focalisés sur le client autant que sur les impacts sur les communautés, » dit-il. « Nous allons examiner les impacts sur les courses de chevaux. La Première ministre le dit très clairement : ‘si vous mettez la main dans votre poche pour parier sur un cheval ou jouer sur une machine à sous, c’est du jeu’. »
Même si j’essaie à quelques reprises, en parlant avec Phillips, d’en savoir un peu plus sur les détails de ce à quoi ressemblera l’intégration, il ne mord pas.
« Nous examinerons cela d’une manière intégrée, » dit-il. « Nous examinerons cela en partenariat avec le président Buchanen, de la Société des loteries et des jeux de l’Ontario. Nous allons nous assurer que la main-d’œuvre et l’idée sont appliquées pour faire un bon travail. »
Il est clair que c’est une SLG différente de ce que nous avons vu l’année dernière. Les courses de chevaux sont maintenant appelées « une priorité », et Phillips ne se gêne pas pour reconnaître la marche à suivre et les ordres que lui et son équipe ont reçus. Mais la prudence reste de mise et les détails sont loin d’être finalisés.
Si c’est bien le vrai point de départ, comme le caractérise Phillips, il reste du travail critique à faire au cours des prochains mois. Il appartient à l’industrie des courses de poursuivre le dialogue et contribuer à donner forme à l’avenir. Manifestement, ce n’est pas le temps de se reposer sur ses lauriers.
Darryl Kaplan
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