Repenser la propriété de chevaux

Àchaque année, lors des encans de chevaux, l’analyse des résultats de ces événements est déterminée en vertu du montant dépensé ainsi que du prix moyen de vente de chaque cheval. Bien que tout cela soit sensé, ce qui n’est pas souvent rapporté mais qui a aussi beaucoup de sens, serait le calcul de la façon dont bien des propriétaires ont fait leur achat de chevaux, et combien de nouveaux visages assistaient à l’encan.

Bien que le rôle des agents et des partenariats rende ces données bien difficiles à obtenir, et pourrait empêcher la publication d’un rapport rigoureux, la raison sous-jacente d’examiner la question est vraiment le point le plus important.

Une personne qui dépense 1 M $ à un encan en vaut-elle vingt autres dépensant chacune 50 000 $? Certes, en termes de dollars et du retour immédiat aux éleveurs, consignataires et compagnies vendeuses, la réponse est oui. Mais pour ce qui en est de la viabilité présente et future des courses de chevaux, la réponse est « loin de là ».

Quand vous vous présentez à des encans de chevaux, vous sentez-vous dans un environnement chaleureux et qui sait accueillir ses nouveaux visiteurs à bras ouverts? Un endroit où quelqu’un de l’extérieur de l’industrie pourrait y venir par lui-même? Où la curiosité est bienvenue?

La vérité est que sans un programme de publicité sérieux, très peu de gens iraient à un encan de chevaux. Ce ne serait probablement pas quelque chose dont ils seraient au courant et certainement pas à laquelle il pourrait se buter. La majorité des nouveaux acheteurs sont amenés ou introduits par quelqu’un pratiquant le sport. C’est tout naturel.

Les succès et échecs des courses attelées dans ce domaine ne sauraient être imputables aux encans de chevaux, mais durant les mois et les années précédentes, quand les candidats à la propriété sont introduits au sport et au concept de la propriété de chevaux.

Je soupçonne que si vous lisez ces lignes, c’est que vous êtes allés des centaines sinon des milliers de fois à l’hippodrome durant votre vie adulte. S’il en est ainsi, lors de combien de vos visites avez-vous été abordés par un représentant de l’industrie pour vous offrir des explications sur ce qu’est être propriétaire d’un cheval?

La vérité, c’est que tout nécessite de la planification et de l’argent. Mais sur ce point, l’industrie des courses a mis tous ses œufs dans les bourses et les mesures incitatives financières à titre de premier mécanisme vers une croissance significative de la propriété. Bien que cette stratégie ait ses mérites, ce devrait n’être qu’une partie des efforts.

Comme l’industrie des courses de chevaux dans toute l’Amérique du Nord traverse une période de transition, il doit bien y avoir d’autres façons de repenser l’investissement. Le financement devrait être alloué aux gens qui y travaillent à temps plein et dont la motivation est d’appeler les investissements. Vous pouvez ou non apprécier les présentations en temps partagé mais elles paient essentiellement des individus ciblés qui y sont, pour expliquer l’offre et en vanter énergiquement les mérites.

C’est un bien beau sport mais l’approche passive traditionnelle employée pour le vendre, vend en fait l’industrie à découvert. Et tout le monde en souffre.

Darryl Kaplan
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