Novembre est pour moi comme une période de relâche. L’hiver est à nos portes (ou a déjà frappé dans certaines régions du Canada!) et la saison des courses ‘stakes’ est terminée. Quand je travaillais à Calgary, j’aimais regarder les résultats des ventes aux enchères du Kentucky et de Harrisburg, sachant que bon nombre de ces nouveaux visages viendraient en Alberta pour y être entraînés, mais maintenant, cette satisfaction s’est aussi dissipée. Au cours des ans, moi aussi j’ai participé en partenariat à l’achat d’un yearling dans l’espoir de trouver le poulain de rêve… bonne chance à tous ceux à la recherche de ce coup de circuit.
En ma qualité de secrétaire de course, j’ai toujours dit que c’était ma fonction de travailler tant avec les hommes de chevaux qu’avec la direction des hippodromes. Quand la question de la réduction des programmes de course surgit, je suis bien en mesure de comprendre les deux côtés de l’histoire. Nous entendons toujours la difficulté qu’éprouvent les hommes de chevaux et les éleveurs, mais j’aimerais aussi mentionner un segment de l’industrie qu’on oublie trop souvent – à chaque fois qu’il y a des réductions de programmes de course, cela affecte aussi les officiels de course (juges, secrétaires de course, chronométreurs, statisticiens, annonceurs, de même que les juges de paddock. Plus nous avançons, plus je pense qu’il sera difficile de trouver des officiels pour notre industrie. Pour chacun qui est renvoyé ou qui quitte, l’industrie perd des années et des années d’expérience. J’ai cinquante ans et lorsque j’assiste à des réunions d’affaires, je peux encore me compter parmi les jeunes – ce qui n’est pas très bon! La prochaine fois que vous irez à votre hippodrome local, regardez autour de vous et vérifiez la moyenne d’âge des officiels en poste ce jour-là.
Concernant un autre sujet, je suis heureux de voir que la CCO semble bien décidée à surveiller l’urgence du règlement et à le peaufiner.
Les courses de la Breeder’s Crown ont maintenant eu lieu, et je me demande s’il n’y a pas eu un nombre record de retours de 2,10 $. Ç’aurait été ma prédiction.
Au moment d’écrire cette chronique, je suis des plus enthousiaste de faire partie du processus de planification de la Journée Casie Coleman qui aura lieu à Fraser Downs le 11 novembre prochain. Casie, certes, a grandi à Cloverdale mais elle a été victime d’un très grave accident à l’hippodrome Sandown sur l’île. Suite à cela, elle a passé beaucoup de temps à l’unité des grands brûlés de l’hôpital Royal Jubilee Hospital. Casie a demandé à l’industrie de tenir une activité de financement au bénéfice de l’hôpital, alors c’est avec plaisir que nous accueillerons quiconque voudra bien nous aider de quelque manière que ce soit. Bon retour en C.-B. Casie!
Sur une note plus triste, je voudrais offrir mes condoléances en mon nom ainsi qu’au nom de la direction et du personnel de Standardbred Canada à la famille de Doug Cressman, un directeur de piste et du Comité Éleveur de la Saskatchewan. Doug était un grand supporteur des courses en Alberta et, en particulier, de la vente aux enchères des yearlings d’Alberta.
J’ai aussi été attristé ce mois-ci d’apprendre le décès tragique de Brody Johnson, 26 ans, un directeur adjoint respecté de la HTA. Mes condoléances aussi à toute sa famille et ses amis.
Sur une note légèrement plus heureuse, il y a eu plusieurs événements marquants ce mois-ci.
Doug Chappell, le fils du conducteur/entraîneur John, d’Alberta, se souviendra toujours du 9/11 mais pour une raison différente. Doug a gagné sa toute première victoire de conducteur à Fraser Downs ce jour-là, le 11 septembre 2009, aux guides de Hammers Bad Boy. Félicitations Dougie! Et félicitations aussi à Dawn Lupul pour être devenue la première femme à décrire professionnellement, des courses standardbred – elle a fait du très bon boulot à Grand River Raceway. Et pour terminer, chapeau à Jim Morand pour avoir atteint le sommet des 8 000 victoires à titre de conducteur et à Gilles Gendron pour avoir accumulé un total de 7 000 victoires en carrière.
À la prochaine!