Alain Vallieres, president of the SPESCQ, yesterday sent an open letter to Quebec Finance Minister Monique Jerome-Forget to all newspapers and journalists in Quebec.
Vallieres' letter appears below in its entirety in both English and French.
English Version
Tuesday, July 1, 2008
Open letter sent to Mrs. Monique Jerome-Forget
Mrs. Finance Minister: PLEASE EXPLAIN!
At this moment, I believe it is extremely important for us to signify the dramatic situation the horse racing industry and the breeding industry is in. Your "radar" must be telling you that this industry manages quite well in North America and particularly in Ontario. Why is it we are not able to do as well as Ontario? Is it a question of competence or incompetence?
From the beginning let me assure you that the race horse and breeding industry does not want one more dollar or one dollar less than that which was agreed upon. With great enthusiasm, by your government and that of the contract signatories in December of 2005.
It has been since far too long, that our industry has been victim of rumors and false information in the public eye. It is time to explain the real numbers and tell the real story, openly, honestly and in all frankness. We hear you speak of 400 million dollars of help given by the government, would you care to explain this number? If you are considering the commission (22%) given from the VLT(s) to be a subsidy then you should tell us Mrs. Finance Minister the exact amount of dollars given by the government to the restaurants and bar owners annually.
The players of this industry were never privy to all the transactions or the negotiations relative to their future. Despite all our multiple warnings and presentations, the government always turned a deaf ear.
When we speak of the industry, we think of 3,000 employments and the economic repercussions in all the regions of Quebec where the breeding end of it takes place. Let us also remember the feed suppliers, the veterinarians, the blacksmiths, etc.
Nevertheless, the solution is there all you have to do is look at what Ontario has done. A recent study showed that this economic activity generates projections of 2.1 billion dollars and 60,000 employments in addition it occupies rural territory in this province.
Mrs. Minister I invite you to a public discussion where we can discuss the dossier in its entirety. The industry has a right to be implicated in its future and refuses to be held hostage anymore.
Quebec must not manage poverty but create wealth. Right?
Alain Vallieres, MBA
President of the Breeders and Owners Association of Standardbreds Quebec
French Version
Saint-Vallier, 1 er juillet 2008
Lettre ouverte adressée à Madame Monique Jérôme-Forget
Madame la ministre : Expliquez nous!
À ce moment-ci, il m'apparaît important de vous signifier la situation dramatique dans laquelle le monde de l'industrie des chevaux de courses et de l'élevage du Québec se retrouve bien malgré lui. Votre écran radar devrait vous indiquer que cette industrie fonctionne très bien en Amérique du Nord et particulièrement en Ontario. Pourquoi ne sommes-nous pas capables de faire aussi bien qu'en Ontario ? Est-ce une question de compétence ou d'incompétence?
D'entrée de jeu, permettez-moi de vous rappeler que l'industrie des courses et de l'élevage ne veut pas un cent de plus mais surtout pas un cent de moins que les ententes annoncées en grande pompe, en décembre 2005, par votre gouvernement et tous les signataires.
Depuis trop longtemps notre industrie est victime de désinformation et de propos pernicieux sur la place publique. Il est grand temps que les vrais chiffres et les vrais faits soient expliqués ouvertement, en toute honnêteté et en toute franchise. On vous entend maintenant parler d'un montant de 400 millions d'aide versée par le gouvernement. Peut-on nous expliquer ce montant? Si vous considérez que la commission versée (22%) aux exploitants d'appareils loterie vidéo est une subvention, vous devrez alors nous dire, madame la ministre, le montant d'aide gouvernementale versée aux restaurateurs et propriétaires de bars annuellement.
Les acteurs et intervenants de l'industrie n'ont jamais été impliqués dans toutes les transactions et toutes les négociations relatives à son avenir. Malgré nos multiples avertissements et représentations, le gouvernement a toujours fait la sourde oreille.
Quand on parle de l'industrie, il faut penser aux 3 000 emplois et aux retombées économiques dans toutes les régions du Québec, là où se fait, entre autres, l'élevage de chevaux. Il suffit de penser aux meuneries, vétérinaires, forgerons, etc.
Pourtant les solutions sont là et vous n'avez qu'à regarder ce que l'Ontario a fait. Une étude, déposée récemment, mentionne que cette activité économique génère des retombées de 2,1 milliards et permet l'emploi de 60 000 personnes en plus de permettre l'occupation du territoire rural de cette province.
Madame la ministre, je vous invite à un échange public où nous pourrons exposer le dossier dans son ensemble. L'industrie a le droit d'être impliquée dans son avenir et elle ne veut plus être prise en otage.
Le Québec ne doit pas gérer la pauvreté mais s'assurer de créer la richesse. N'est-ce pas?
Alain Vallières, MBA
Président, Société des propriétaires et éleveurs de chevaux Standardbred du Québec