Se démarquer
Dirigez-vous vers le réfrigérateur de breuvages de votre magasin local du coin. Comme vous vous tenez devant, je me doute bien que les breuvages sont tous alignés, à l’attention, pour vous inciter à les choisir.
De l’emballage au néon des breuvages énergisants aux bouteilles claires de thé glacé et de jus de fruits, chaque item est dessiné pour attirer votre attention. Probablement, des promotions et concours sont suspendus dans les vitrines, pour vous persuader davantage dans la direction de votre choix.
C’est un dimanche après-midi. Je suis à un hippodrome fort occupé, et autour de moi, des milliers de clients parient sur les courses.
Devant eux, des centaines d’écrans de télévision présentent des produits en provenance des États-Unis. Les clients les regardent et misent dans un seul but et avec détermination.
Au menu aujourd’hui, cinq pistes canadiennes de standardbred, de cinq provinces canadiennes différentes. Même si les paris sont ouverts sur ces lieux, aucun écran de télévision ne les diffuse.
C’est un phénomène tout canadien. Je vous mets au défi d’aller dans un hippodrome en France, Australie ou même aux États-Unis, et ne pas voir les produits domestiques dominer l’espace télévisuel.
Ici, au Canada, nous semblons moins nous inquiéter des frontières. Nos clients parlent avec leurs portefeuilles et nous offrons ce sur quoi ils sont plus enclins à parier. De plus grosses cagnottes américaines, des courses de thoroughbred, souvent des signaux de meilleure qualité, voilà les gagnants du jour.
Sincèrement, notre industrie des courses sous harnais repose sur les dollars que nos clients misent sur les grandes pistes de thoroughbred des États-Unis. Tourner le dos à cela n’est pas réaliste ni sage.
Cela dit, les pistes canadiennes ont besoin de tout le soutien qu’elles peuvent obtenir. Si 100 $ sont pariés sur une piste canadienne plutôt que sur une piste de l’étranger, quelques dollars de plus demeurent dans notre pays, et circulent au sein de l’industrie. C’est la version des courses de chevaux sur l’achat local.
Nous venons de loin en termes de ce sur quoi les Canadiens peuvent parier, permettant maintenant les paris à partir de la maison et des pistes de plusieurs de nos plus petites pistes, avec des vidéos en direct en établissant la norme.
Mais envisageons ceci : les cagnottes domestiques augmentent quand les clients en voient la valeur. Ils doivent voir la valeur dans l’emballage télévisuel, la qualité des vidéos, le produit de course, et les occasions de gager qui leur sont accessibles. Dans bien des cas, au Canada, cela requiert du travail.
Alors, comment allons-nous de l’avant?
Premièrement, ceci n’est pas une question ontarienne. C’est aussi une question nationale et nous avons besoin de tout le monde à la table. La marque de commerce canadienne est importante et nous ne devrions pas diviser nos forces.
Deuxièmement, les pistes, associations et la communauté des hommes de chevaux à travers le Canada, doivent s’engager dans un dialogue significatif sur la façon de travailler ensemble, pour diffuser et distribuer nos produits, ainsi que de la meilleure qualité possible. Peut-être les coûts doivent-ils être partagés pour y arriver, mais la qualité est vitale.
Troisièmement faire de la promotion. Bet Canadian, vous remettraient des programmes gratuits, des concours et promotions seraient offerts dans chacun des endroits de diffusion simultanée de même qu’aux hippodromes du pays, tout comme en ligne.
Imaginez, entrer dans un salon de diffusion simultanée, où on vous remet un proramme gratuit de Bet Canadian, de même qu’une participation à un concours national tout simplement pour parier sur chaque produit canadien.
Tout comme les compagnies de breuvages l’ont réalisé il y a longtemps, l’espace sur les étagères, l’apparence et la promotion sont des points importants.
Que ce soit une banque d’écrans de télévision ou un réfrigérateur rempli de breuvages, ceux qui se démarquent prennent la tête. Il est temps de se démarquer.
Darryl Kaplan
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