Faisant appel au meilleur d’eux-mêmes, Jean Béliveau, rappelait aux gens le meilleur qu’ils ont en eux. »

Ce sont quelques-uns des mots éloquents prononcés par le grand Ken Dryden, dans son éloge à feu Jean Béliveau. Monsieur Dryden, qui a également occupé un poste de ministre au fédéral, expliquait l’impact qu’a eu le défunt capitaine des Canadiens sur les milliers de gens, jeunes et vieux, qu’il a rencontrés tout au long de sa carrière de joueur et, subséquemment, durant les quelque quarante années et plus durant lesquelles M. Béliveau a joué un rôle d’ambassadeur de l’équipe des Canadiens de Montréal.

Pour certains d’entre nous qui sommes fans du Canadien de Montréal, Jean Béliveau était un héros. Nombreux sont ceux qui ne sont pas assez vieux pour l’avoir vu jouer, mais nous avons tous entendu des histoires, lu des livres et des articles, et apprécié le nombre d’hommages qui lui one été rendus confirmant qu’il était quelqu’un de très spécial, sur la glace et en dehors.

Parfois, et heureusement pas souvent, les sportifs que nous idolâtrons comme héros, parviennent à nous décevoir à l’extérieur de la patinoire, du champ de baseball ou de la piste de course.

Dans l’industrie des courses attelées, nous sommes très chanceux de pouvoir compter plusieurs individus qui se sont révélés de vrais héros dans notre industrie, tant en piste qu’à l’extérieur. L’histoire nous raconte celle de bâtisseurs visionnaires, gérants de pistes, éleveurs, propriétaires, palefreniers, entraîneurs et conducteurs, qui ont consacré le travail de leur vie à notre industrie. Leurs épaules sont celles sur lesquelles nous reposons tous.

Dans l’industrie des courses attelées au Canada, nous reconnaissons les réalisations de nos meilleurs annuellement avec la présentation des prix O’Brien Awards. J’ai été chanceux de faire partie du comité local qui a organisé les événements reliés à la remise des prix O’Brien Awards en 2014, lesquels ont été présentés à l’Île-du-Prince-Édouard.

Pour ceux d’entre nous qui avons grandi en lisant et en entendant parler des exploits d’un de nos héros, Joe O’Brien, il est surprenant d’apprendre que beaucoup de gens, même au sein de notre industrie, ne connaissent rien de l’homme et de sa carrière.

Pour ces motifs, l’un des buts poursuivis pour la tenue de notre remise de l’an dernier était de donner plus d’information au sujet de la carrière de M. O’Brien, et de son impact sur notre industrie. Des expositions spéciales ainsi qu’un programme de course souvenir soulignaient et mettaient en vedette les nombreux champions de Joe O’Brien, de même que son legs.

J’ai eu l’occasion de rencontrer et côtoyer M. O’Brien à de nombreuses reprises, et d’entendre directement le respect avec lequel des personnes que j’admirais se référait à lui. Il est un héros qui n’a pas déçu, et il est très approprié que nos meilleurs reçoivent un trophée portant son nom.

Comme la remise des prix O’Brien Awards aura de nouveau lieu en Ontario en 2015, j’espère que tous ceux qui le peuvent, profiteront de l’occasion pour assister à l’événement reconnaissant nos meilleurs.

Cette année compte huit gagnants préalables qui sont de retour dans la compétition contre vingt-six autres espérant la reconnaissance d’être les meilleurs au Canada. Afin d’en arriver à nos finalistes, les votants ont dû prendre en considération une première liste de chevaux et de personnes ayant réalisé des accomplissements significatifs, tous méritant cette reconnaissance.

Bonne chance à tous les nominés; que vous gagniez ou non, vous avez connu une merveilleuse année, et au plaisir de vous voir lors de la soirée des prix O’Brien.