C’est la journée « Industry Day » au Grand River Raceway. Comme toujours, la foule est non négligeable et enthousiaste. Et grâce à un programme comprenant des jeux gonflables, des maquillages et diverses activités pour enfants, c’est une audience de tous âges qui est là.

Et éloigné de la section des enfants, les jockeys du programme de l’Ontario Racing Under Saddle son prêts à signer des autographes. Avec seulement une course RUS au programme, les femmes consacrent la plus grande partie de la journée à rencontrer et accueillir la foule.

Ce que j’ai devant les yeux aujourd’hui est quelque chose de bien différent de ce que j’ai vu à une activité de course de standardbred auparavant. Aujourd’hui, la majorité des personnes qui attendent pour rencontrer ces cavalières de grand talent… sont des petites filles.

Debout et attendant patiemment, photos à la main, je réalise que ces petites filles n’attendent pas obtenir un autographe parce que leur grand-papa aime John Campbell. Elles ne sont pas ici parce qu’elles ont regardé les courses et veulent rencontrer les gagnantes. Et elles n’ont pas été traînées à la table en piochant et criant.

Ces petites filles aux yeux écarquillés, se tiennent avec impatience en ligne parce dans chacune de ces talentueuses athlètes, elles se voient. Et elles réalisent que ce pourrait un jour être leur tour.

Comme père d’une fillette de neuf ans, je ne crois pas que ce soit une mince affaire. De voir des rôles modèles féminins fortes se faire la lutte sur la piste, travaillant en toute harmonie avec un cheval, est une chose merveilleuse. Le pratiquer dans un sport qui a une histoire de 250 ans et qui a été dominé par les hommes, est d’autant plus important.

Un récent sondage fait sur le site Web de Standardbred Canada, posait la question suivante : Appuyez-vous la présentation de plus de courses RUS avec paris en Amérique du Nord? En voici les résultats :

J’aimerais en voir davantage 50% (739 votes)

J’aimerais ne voir aucune activité RUS 32% (470 votes)

J’aimerais en voir autant 10% (153 votes)

J’aimerais en voir moins 6% (95 votes)

Comptez-moi parmi les 50% qui voudraient en voir davantage. Pour moi, cela constitue le changement, la variété et une volonté d’essayer de nouvelles activités que le public pourrait aimer. Mais plus important encore, c’est à propos des petites filles en ligne pour voir quelque chose de ce sport qu’elles n’ont jamais vu auparavant.

Comme ce que Casie Coleman nous a montré, les femmes sont des gagnantes de prix O’Brien Awards. Comme Mildred Williams nous l’a enseigné, les femmes sont des membres du Temple de la renommée canadien des courses de chevaux. Mais nous sommes loin d’où nous devrions être.

Nous avons permis que trop de décennies se soient écoulées sans que nous figurions d’une manière de trouver écho chez les petites filles. Sur le tarmac du Grand River Raceway, je peux voir l’avenir. Et j’aime ce que je vois.