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A fin d’écrire mes commentaires sur le rapport intitulé « État de l’industrie » dans l’édition annuelle du Trot Magazine, le choix des mots arrive au premier rang dans mes pensées. Comment choisirons-nous d’aller de l’avant en tant qu’industrie? Dans la précédente édition de ce magazine, j’ai mis en lumière quelques points positifs de l’industrie à travers le pays, et il y en a plusieurs; tout comme il y a des défis, ou devrions-nous choisir les opportunités, en envisageant l’avenir.

La réalité d’aujourd’hui et celle de s’élancer vers l’avant, voilà en quoi consiste notre industrie : les partenariats. Les courses ne jouissent plus du monopole qu’elles ont détenu par le passé, en ce qui concerne le pari légal. Certaines personnes choisissent de se tourner vers le passé et s’y replonger. D’autres choisissent de regarder vers l’avenir pour y construire les partenariats qui seront essentiels pour soutenir l’industrie dans l’avenir. En tant qu’industrie, nous devons choisir la dernière.

Soyons clairs. Loin de moi l’idée de suggérer que les récents gestes posés par les gouvernements tant de l’Ontario que d’ailleurs et qui ont causé tant d’impacts négatifs sur notre industrie, sont justifiés. Bien au contraire, ils sont insensés. Les pertes d’occasions de reproduction, d’élevage, de soins donnés, de faire courir les chevaux ainsi que les bénéfices accompagnant toutes ces activités, y compris la perte d’emplois, se révèle une mauvaise politique publique. Les explications sur ces changements ne se fondent sur aucune logique et ne contiennent certainement pas de sens économique. Mais, les décisions qui ont affecté l’existence de nos membres, ont été prises par ignorance et ont plongé l’industrie dans une crise administrative. Notre choix se doit d’être un choix proactif favorisant la création de partenariats afin que nous soyons considérés comme étant la solution plutôt que le problème.

Ces partenariats, consistent fondamentalement à créer des scénarios gagnant-gagnant pour tous les intéressés. Ils consistent au fait que tous les partenaires comprennent bien la contribution des autres. Ayant travaillé au sein du gouvernement au cours des vingt-cinq dernières années, je peux attester que tous les gouvernements font face à des pressions financières afin de maintenir les services publics. Les gouvernements ont besoin de revenus pour maintenir les services publics, notre industrie a besoin de revenus pour être durable et croître. L’occasion et la responsabilité nous appartiennent de tracer la route vers l’avenir. Nous devons procéder de manière professionnelle avec un plan d’affaire démontrant quel sera le retour sur investissement pour tous. En cette matière nous sommes chanceux, le cas de notre industrie est fondamentalement sain et indique clairement le scénario gagnant-gagnant.

« A house divided against itself cannot stand. » (Une maison divisée ne peut durer.) Ces paroles prononcées par Lincoln, devraient cautionner notre industrie à rester unie dans sa position. Bien qu’embrasser divers points de vue puisse résulter à court terme en des gains pour certains, un avenir durable pour tous les secteurs de l’industrie doit parler d’une même voix. Soit nous choisissons de nous unir pour définir notre avenir, soit nous continuons à nous le faire définir.

Un choix, nous en avons un, notre progrès est un choix. Nous pouvons choisir de dominer. Dominer dans un effort pour bâtir les partenariats essentiels pour aller de l’avant, dominer aussi dans la capacité d’apporter l’unité dans la voix de l’industrie du standardbred au bénéfice de tous les partenaires. J’espère que vous choisirez d’y contribuer de la façon qui vous convient le mieux.

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