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Le printemps est un signe de renouveau pour notre industrie. Les lumières des écuries poulinières sont allumées tard en soirée, l’arrivée d’un potentiel champion étant impatiemment attendue. Les deux ans sont soigneusement développés dans nos nombreuses fermes et centres d’entraînement, dans l’espoir d’être celui qui accueillera le prochain Somebeachsomewhere.

Le printemps évoque la nouveauté, le commencement d’une nouvelle saison florissante.

Cette année, peut-être encore plus qu’à d’autres années de récente mémoire, nous sentons une vaste gamme d’émotions concernant ce que cette nouvelle saison apportera.

Chez nos collègues de chevaux albertains, règne un sentiment d’optimisme avec l’inauguration annoncée d’un nouvel hippodrome à Calgary, le Century Downs, plus tard l’automne prochain. Cela contribuera à rétablir les courses de standardbred dans un marché traditionnellement fort, et permettra sans doute la poursuite de leurs activités dans l’industrie de l’élevage et des courses. La persévérance a été la marque de cette initiative en Alberta, ce projet ayant tracé sa route en dépit de nombreux obstacles et défis.

Au Québec, un revirement remarquable est en cours. Depuis son arrivée, le Jockey Club Québec a repris ce qui restait d’une industrie moribonde, a rétabli une base de parieurs à travers la province et augmenté le nombre de dates de course à chaque année depuis son existence. Le rétablissement du Prix d’Été en septembre prochain, marquera un grand tournant pour le Québec, cet événement ayant joui d’une grande renommée dans le passé. Félicitations au JCQ ainsi qu’aux hommes de chevaux de la province alors qu’ils poursuivent la reconstruction de leur industrie.

En Ontario, nous traversons un temps d’importante transition, les hippodromes de la province formant une alliance pour coordonner leurs programmes de course. L’annulation du Programme des machines à sous aux hippodromes a eu un impact important sur l’industrie provinciale et nationale, ressentie directement par des milliers de professionnels des chevaux, hommes et femmes.

L’annulation du programme SARP a eu un grand impact sur les recettes de base de Standardbred Canada soit sur le membership, les revenus des pistes, les droits d’admissibilité, ainsi que les enregistrements. Ces chiffres prennent différentes magnitudes selon diverses catégories, et ont entraîné des réductions sur les dépenses de plus de 1,7 M $ au cours des quatre dernières années. En général, le nombre d’employés a aussi diminué. Notre conseil d’administration et notre équipe de direction ont pris plusieurs décisions difficiles durant ce temps pour répondre à un changement rapide de notre environnement de nos recettes.

Dans certaines autres provinces, les courses luttent aussi, souvent à cause du manque de compréhension et d’évaluation de la part des gouvernements des bénéfices qu’ils tirent de notre industrie.

Dans ma province natale de l’Île-du-Prince-Édouard, il y a une très vivante ‘Association de l’industrie’, ayant de vives discussions derrière des portes closes, mais qui relaie toujours un message unique au gouvernement. Nos hommes de chevaux de l’île font un très bon travail d’information auprès de nos fonctionnaires publics, leur faisant connaître notre appréciation du présent partenariat Industrie/Gouvernement.

Notre défi en tant qu’industrie nationale est de s’unir et de travailler ensemble. L’un de mes souvenirs toujours présent dans le cadre de la récente fin de semaine des O’Brien Awards, est le point commun que nous partageons dans notre industrie, sans égard à la géographie. Nous sommes une industrie avec une très grande histoire et une grande marque, solidaire et ayant un impact sur le Canada urbain et rural, comme peu d’autres.

Nous jouissons d’une grande histoire à raconter, engageons-nous tous à faire notre part.

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