Les données ne mentent pas
Trot Magazine a reçu 2 338 réponses à la fiche de rendement incluse dans notre rapport « Situation de l’industrie » de cette année ».
Bien que plusieurs points y aient été soulevés, je vous invite à lire les commentaires des nombreuses personnes qui ont pris le temps de bien les analyser, une catégorie de l’étude entre autres, se démarquant clairement de tout le reste.
Il s’agit de la seule catégorie ayant reculé d’un rang depuis 2005. C’est la catégorie s’étant mérité le dernier rang général, et la première dans l’une ou l’autre des versions de la fiche de rendement à se voir coller une note sous le C-.
Si les données ne mentent pas, alors le marketing et la promotion des courses sous harnais sont les principales crises auxquelles l’industrie fait face, d’après un vaste échantillonnage représentatif des intervenants des courses et des clients.
Des 306 répondants ayant classé les efforts de marketing et de promotion des courses de chevaux dans leur province, une seule personne a accordé la note « A+ » alors que 89 autres y allaient d’un pauvre « E ».
Il ne faut pas l’expertise d’un cadre supérieur d’entreprise pour prédire l’avenir d’une entreprise quand moins d’un tiers pourcent des intervenants conviennent que leur marketing et leurs efforts promotionnels sont extraordinaires, et que 29 % les considèrent comme un échec lamentable.
Pour avoir passé une grande partie de l’été à aider un comité directeur à tenter d’amener les hommes de chevaux d’Ontario à dédier cinq pourcent de leurs gains au développement, marketing et promotion de leur sport, je peux vous dire d’emblée, que les intervenants ne sont pas du tout heureux de la façon dont leur sport est mis en marché. De la façon dont les clients vivent le sport, jusqu’à l’aspect des paris, de la marque de commerce générale du sport, à sa publicité en général, les courses sous harnais déclinent.
L’objet du Plan de développement durable des courses (PDDC) était d’inciter les hommes de chevaux à imiter les entrepreneurs de fermes laitières et bovines et à investir dans leur propre entreprise, tout comme eux. Ce qui voulait dire mettre du financement de côté, embaucher le personnel approprié et guider l’industrie vers sa capacité d’autosuffisance. Malgré le fait que je considère que l’atteinte d’un résultat d’environ 20 % ayant appuyé les poules de bourses de l’Ontario soit remarquable en ce qui a trait à l’appui du plan, d’autres ont décidé que d’appliquer les freins était la meilleure approche.
Le conseil de la Commission des courses de l’Ontario, en dépit du fait qu’il savait que plusieurs centaines de ses membres appuyaient le plan, a décidé qu’il n’accepterait d’entendre une proposition que seulement quand les quatre associations d’hommes de chevaux de la province se seraient mis d’accord.
Durant une période de quelques mois, j’ai entendu l’expression massive d’un désir de faire quelque chose, y compris plusieurs personnes qui inscrivent leur nom et investissent de l’argent au soutien du plan. Bien que j’aie écouté les quelques raisons voulant que le PDDC fût mal fignolé, je n’ai pratiquement jamais entendu le sentiment que le statu quo était acceptable.
Aujourd’hui, je reste confiant. Je suis confiant que ces mêmes gens qui sont inquiets que le syndicat des caissiers de Meadowlands n’aient pas vu le portrait dans son ensemble – commencent eux-mêmes à le voir ce grand portrait. Je suis confiant qu’il y a une approche bien financée et aux multiples facettes pour la croissance du sport, et que c’est en marche. Je suis confiant que les centaines de gens qui se mettent la tête sur la bûche en Ontario pour le PDDC, et que les milliers à travers le Canada qui supportent la croissance du sport, commencent à constater le leadership dont font preuve leurs dirigeants.
Peu importe sa provenance. Ce qui est urgent maintenant c’est le financement, la planification et l’exécution d’une initiative majeure coordonnée menant l’industrie vers la prospérité.
Si je peux aider, appelez-moi. Si je ne le peux pas, je suis volontaire pour être meneur de claque.
Darryl Kaplan
[email protected]