Questions Fréquentes (French)
Pourquoi Standardbred Canada prend-il le leadership de cette initiative?
Tout intervenant du domaine des courses en Ontario est membre de Standardbred Canada, et les représentants sont démocratiquement élus. Du point de vue de l’accessibilité aux données, véhicules des ressources humaines et communications, Standardbred Canada est bien positionné pour être le chef de file de ce processus, de sa création à sa mise en œuvre. L’organisation a un historique de responsabilité financière, leadership solide et concertation.
En dépit d’un financement limité, Standardbred Canada est responsable de la grande majorité des initiatives de développement et de mises de l’avant à travers toute l’industrie, y compris le Championnat national des conducteurs, Trot Canada National Handicapping Championship, Xtreme Horsepower, WannaBet, les O’Brien Awards, la Conférence nationale sur le pari, Canada One, le Festival Adrenaline et le Plan d’action national sur le pari.
Quel corps ou organisation sera responsable de l’administration et de la mise en œuvre du programme?
Standardbred Canada sera à la tête de cette initiative par un programme basé et focalisé sur l’Ontario.
Qu’est-ce qui différencie ce plan des échecs du passé?
Jamais auparavant, l’industrie Standardbred ontarienne n’a-t-elle planifié, financé et exécuté une stratégie à long terme sur le développement du pari, du produit et du client.
Quelle est la stratégie, qui l’a élaborée et puis-je la voir?
Un aperçu du Plan de développement durable des courses est disponible en ligne à standardbredcanada.ca, ainsi qu’aux rencontres de discussion ouverte. Il a été conçu par Standardbred Canada, à la suite d’une vaste consultation auprès des intervenants et des clients. Quant aux stratégie spécifiques sous les principaux titres du plan, un peu de ce travail a été fait mais la majeure partie de ce travail sera finalisé une fois que les programmes initiaux auront été sélectionnés et que l’administration sera en place pour l’exécuter.
À quel genre de résultats pouvons-nous nous attendre des projets de ce plan et combien de temps faudra-t-il pour les mettre en œuvre?
Une fois le programme approuvé, les projets seront priorisés et les jalons de même que les dispositifs de mesure seront définis.
Le Plan prévoit que l’entrée de son financement débutera en janvier 2011. Bien que quelques-uns des projets entrepris seront de nature de long terme, force est de reconnaître l’urgence d’agir et le besoin de mettre en œuvre des actions et de lancer des programmes dont on pourra voir les effets dans les douze premiers mois de l’opération.
Quelle est la durée du plan et pour combien de temps faudra-t-il y injecter de l’argent?
La nécessité de réinvestir de l’argent dans l’avenir des courses de Standardbred en Ontario est un processus continu dépendamment de la façon dont nous bâtirons et supporterons notre industrie pour l’avenir. Ainsi, une méthode de financement pour la recherche de clients, le développement du pari, la mise en marché et la marque, devrait toujours exister. L’objectif de ce plan de développement est de recruter des nouveaux clients et de faire progresser l’industrie, de renverser les tendances, d’augmenter les paris et ultimement, de hausser le montant des bourses des niveaux actuels vers les plus élevés que la province n’ait jamais vus.
De quelle façon ce plan sera-t-il communiqué?
L’information sera facilement accessible et continue. Des forums de discussion à travers la province auront lieu en août. Une section spéciale du site Web de Standardbred Canada sera consacrée à l’interaction et au dialogue de même qu’une pétition sera disponible à l’intention des participants qui voudront la signer. Des mises à jour seront publiées dans le TROT et seront également accessibles aux autres associations pour usage dans leurs bulletins d’information et leurs sites Web.
Pourquoi devrais-je soutenir le plan et à combien s’élève l’appui financier venant de l’industrie?
En soutenant ce plan, vous soutenez l’investissement dans l’industrie et croyez en l’avenir des courses attelées en Ontario. Vous prenez et partagez aussi la responsabilité de l’avenir des courses. Si nous ne réinvestissons pas dans notre industrie tandis que nous en avons encore la possibilité, il sera très difficile, si le statu quo se maintient, de trouver l’argent à dédier à cette structure dans trois ans. Nous devons faire la preuve de l’appui général des participants à l’industrie à ce concept. Pour nous aider à le faire, veuillez signer la pétition à http://trot.ca/ontarioracing/.
Je suis intéressé à faire ce qu’il faudra pour aider l’industrie. Que puis-je faire pour appuyer ce programme?
Il y aura de nombreuses occasions de vous impliquer. De l’information sera disponible régulièrement sur standardbredcanada.ca ou en contactant 905-858-3060.
Les hippodromes contribueront-ils à ce plan?
Le plan est une stratégie de réinvestissement pour les hommes de chevaux et donc, le financement initial viendra directement du compte bourses. Les hippodromes pourront être invités à contribuer sur la base de projet par projet. Pourquoi les hippodromes devraient-ils en bénéficier s’ils ne financent pas le plan, demandez-vous? Les hippodromes les plus intéressés à puiser dans les grands bénéfices de ce plan, devront y faire la plus élevée des contributions.
Le programme ‘Slots at Racetracks’ a été élaboré de façon à ce que la moitié des recettes de l’industrie revienne aux bourses et ait un impact économique. Ce programme ne contrevient-il pas à l’essence même de ce modèle?
Le programme ‘Slots at Racetracks’ a alloué 10% des recettes des machines à sous à l’hippodrome hôte pour ses frais d’opération et de marketing, et 10% aux hommes de chevaux pour les bourses. Les objectifs principaux du programme sont « de promouvoir et améliorer la qualité des courses de chevaux en direct en Ontario et de profiter à l’économie rurale et agricole. » Ce modèle n’a pas abordé la recherche, le développement et la technologie. Les paris sur les produits de l’Ontario ont dimiué de 26% tandis que l’offre et la demande de l’industrie ne cesse de s’affaiblir.
Il est difficile d’arriver à l’heure actuelle. Comment pensez-vous que je peux donner l’argent que je n’ai pas?
Cette industrie, comme bien d’autres, en est une dont la rentabilité est difficile. Cela dit, défaut d’investir dans l’avenir de notre sport conduira inévitablement à des bourses plus basses, moins de programmes de course et ultimement, à une industrie où seules quelques rares personnes pourront espérer en faire leur gagne-pain. Par des investissements, le sport a une vraie chance de croître et de se renforcer, en faisant bénéficier ceux qui en ont le plus besoin.
Croyez-vous vraiment que les courses sous harnais peuvent être sauvegardées?
Oui. Plusieurs secteurs industriels ont lutté pour ensuite faire des gains, pour réaliser finalement que leurs échecs n’étaient dus qu’à leur pauvre vision et exécution plutôt que par le résultat des forces du marché. Tout le marché du jeu est multimilliardaire. Bien qu’un plan concret soit requis, les courses sous harnais demeurent un sport à base agricole et un produit de divertissement à pari légal. Ses atouts sont innombrables s’ils sont adéquatement alignés. Nous devons agir maintenant afin de maximiser nos chances de succès.
Est-ce que l’argent de l’Ontario sera utilisé pour financer des programmes nationaux et est-ce que les autres provinces bénéficieront de ce programme?
Bien que le reste du Canada pourrait en bénéficier, cet argent est destiné à l’Ontario. Nous devons commencer quelque part et le modèle de l’Ontario pourrait servir dans les autres provinces.
Ce plan s’adresse-t-il à l’industrie du standardbred, ou s’applique-t-il aussi aux industries des thoroughbred et quarter horse?
Ce plan est conçu pour la seule industrie des standardbred, mais nous avons le sentiment que si nous avons une solide industrie standardbred, toute l’industrie des courses en général, tant en Ontario et qu’au Canada, en sera aussi bénéficiaire.
Si la CCO approuve le plan, que devez-vous faire après?
Les projets prioritaires seront identifiés, des plans d’affaires seront établis, et il faudra procéder au recrutement et à l’embauche d’une équipe pour piloter cette initiative.