Racing For Change (Francais)
Standardbred Canada a récemment annoncé l’élaboration d’un plan d’ensemble pour revitaliser l’industrie des courses de chevaux en Ontario en permettant aux professionnels des chevaux de réinvestir dans leur avenir et de réduire leur dépendance à l’appui gouvernemental. L’élaboration du Plan de développement durable des courses en Ontario est en marche depuis plus d’un an et est le fruit de deux congrès sur les paris, des mois de consultation auprès des intervenants de l’industrie, et d’innombrables rencontres du comité émanant partiellement du Plan d’action sur les paris de SC. Nous vous présentons ici ce plan, qui appelle à une redevance de 5% prise à même les poules de bourses.
Standardbred Canada tiendra des rencontres d’information avec les professionnels du cheval et autres intervenants à travers la province durant le mois d’août, afin d’expliquer en profondeur le Plan de développement durable des courses et répondre aux questions reliées à son financement et à sa mise en œuvre.
Commentaires de Jody Jamieson sur le plan d’ action. « Tous les membres de cette industrie sont passionnés par ce qu’ils font, » dit Jamieson. « Chacun souhaite le succès des courses de chevaux à long terme dans cette province. Le temps est venu pour nous tous, de se défendre et d’investir
« Je demande à tous et chacun en Ontario, de prendre ses responsabilités et démontrer leur appui au réinvestissement dans leur avenir en signant la pétition en faveur du Plan de développement durable des courses. L’avenir de l’industrie dans laquelle nous travaillons, que nous aimons et pour laquelle nous sommes passionnés, commence aujourd’hui, par la signature confirmant notre appui, » a-t-il poursuivi.
« Le moment ne sera jamais plus propice au lancement de ce projet, » selon John Gallinger, président de Standardbred Canada. « Bien des gens dans l’industrie voient la nature fragile des courses de chevaux dans les juridictions jadis les plus solides. L’industrie a grand besoin d’un plan de travail intégré focalisant sur le développement et la croissance réels. Ce plan traite des points les plus critiques du sport et des domaines ayant le meilleur potentiel de vrai renouvellement à long terme – pari, développement et marketing. »
En résumé, nous nous devons d’agir maintenant – pas demain, ni le lendemain, ou le jour suivant. Nous devons agir MAINTENANT, tandis que nous avons encore le temps et les ressources pour faire la différence.
Pourquoi le financement du Plan de développement durable des courses de l’Ontario devrait-il provenir des poules de bourses?
Plusieurs personnes dans les cercles de course voient le besoin de réinvestir de façon stratégique pour l’avenir des courses sous harnais. La source du financement, en revanche, fait l’objet d’un chaud débat.
Le Plan de développement durable des courses de Standardbred Canada pour la province de l’Ontario, appelle une redevance de 5% en provenance directe de la poule des bourses standardbred à travers la province.
Entre 1999, la première année du programme « Slots-at-Racetracks », et le mois d’août de cette année, 1,98 G $ en bourses ont été distribués aux propriétaires de chevaux ontariens et aux professionnels des chevaux. Le financement a connu un énorme succès en faisant de la province l’une des plus fortes juridictions de course au monde, supportant plusieurs milliers d’emplois et rapportant d’énormes retombées économiques.
Les niveaux de bourse proviennent d’un certain nombre de sources, principalement des recettes sur les paris et les machines à sous. Ce financement a été absolument vital pour les éleveurs de l’Ontario leur permettant d’être concurrentiels et d’investir dans l’avenir, dont le résultat se traduit par d’énormes profits agricoles partout dans la province.
nous avons encore le temps et les ressources pour faire la différence.
En même temps, le montant de financement dédié au développement de la clientèle et du pari, du marketing et du label, a été minimal. Traditionnellement, le fardeau reposait sur les hippodromes pour faire la promotion de leurs installations. Plusieurs vont débatres que certains ont fait de l’excellent travail de réinvestissement et de création de la demande locale. D’autres, non.
L’investissement en marketing à l’échelle provinciale s’est résumé à un financement administré par les hommes de chevaux de l’Ontario par l’entremise du programme Standardbred Revenue Allocation (SRA) qui réaffecte un léger pourcentage de la mise totale des paris dédié à des points tels des programmes pour la jeunesse et des projets de marketing. Les fonds réaffectés aux professionnels des chevaux particulièrement pour le marketing à vocation provinciale sont de l’ordre de 0,01% des mises totales. Malheureusement, comme les cagnottes baissent en Ontario, le montant de financement disponible par l’entremise du programme SRA baisse aussi.
Entre 2002 et 2009, les paris sur les courses de standardbred sont passés de 719 M $ à 431 M S, un certain pourcentage émanant de l’Ontario. Et puisque les fonds du SRA sont également générés par d’autres paris en simultané, les chiffres continuent dramatiquement à glisser.
Au cours des ans, le programme SRA, dont la contribution des hommes de chevaux a principalement été sous l’égide de l’Ontario Harness Horse Association, a été un élément vital dans l’appui à des programmes valables comme l’Ontario Youth Camp Program, Equine Guelph Research et le Wanna Bet program aux hippodromes de la province.
Bien que ces programmes soient synonymes d’efforts importants, la charge de travail qui doit être faite en Ontario est de loin supérieure à ce que ces programmes seuls, peuvent aborder.
Après moult consultations, Standardbred Canada croit fermement que le plus gros impact que l’industrie ontarienne puisse avoir passe par un solide investissement de la part de ceux qui dépendent le plus de l’avenir de l’industrie des courses sous harnais. Le financement est disponible en Ontario, mais il est du ressort des propriétaires et autres participants de choisir de réinvestir pour leur avenir.
Il faut insister sur le fait que l’intention de ce plan est d’utiliser ces fonds comme leviers pour bâtir l’industrie, accroître la base de sa clientèle et de ses revenus, pour en retour, augmenter les bourses au-dessus de leur niveau actuel.
En dehors des courses sous harnais, en octobre 2006, la Commission des courses de l’Ontario a approuvé un plan à l’intention du quarter horse, le Quarter Horse Racing Development Plan, pour l’industrie du quarter horse ontarienne. Le plan requérait du financement à investir dans plusieurs segments de croissance. En 2009 et 2010, dans le seul secteur « Expanding the Wagering Audience», (Élargir le bassin des parieurs), 302 500 $ ont été alloués et dépensés annuellement.
En dépit du fait que l’industrie du quarter horse de l’Ontario ne comprenne qu’une seule piste et 35 jours de course par année, ils ont affecté 605 000 $ sur deux ans au programme « Expanding the Wagering Audience ».
Comment ce modéle de financement se compare t’il aux autres industries?
En dehors des courses de chevaux, vingt et une commissions de marketing et trois associations représentent approximativement 60% de la valeur totale des productions agricoles des fermes de l’Ontario.
Ces associations oeuvrent dans le domaine de l’Ontario Wheat Producers’ Marketing Board à l’Ontario Pork Producers’ Marketing Board à l’Ontario Bean Producers’ Marketing Board. Bien que toutes ces commissions aient un rôle des plus importants à jouer, l’un de ces rôles est de voir à la promotion et au marchandisage de leurs produits, directement auprès du public, soit dépendamment ou plus souvent indépendamment des campagnes de marketing menées par les épiciers détaillants mêmes.
Nombre de ces commissions de marketing dépensent des millions de dollars annuellement pour faire leur marque et convaincre le public que leurs produits et leur impact est important pour la province et le marché.
Sur le site Web de la ‘Food and Rural Affairs’ du Ministère de l’Agriculture de l’Ontario on mentionne :
« Les commissions de marketing jouent également un rôle important dans la recherche et la promotion. Le coût élevé de ces activités peut plus facilement être défrayé par une petite contribution de la part de chaque producteur payant des droits à la commission pour éponger le coût de ses opérations et de ses programmes. Le montant que chaque producteur paie est basé sur le montant ou la valeur de sa production. Les investissements pour la recherche et la promotion aide chaque producteur de même que ses partenaires de l’industrie de l’alimentation. »
A l’opposé d’autres producteurs agricoles, il n’existe actuellement aucune méthode qui permettrait aux courses sous harnais de regrouper les ressources de ses producteurs et participants pour financer et allouer ces ressources à l’avenir du sport. Le Plan de développement durable des courses, établira, pour la première fois, un modèle financé et réalisé pour le bénéfice des courses sous harnais de l’Ontario.
Mais quell est le plan? Je veux dire… qu’allez-vous faire avec cet argent?
Plusieurs questions ont été soulevées au sujet de ce 5% de redevance prélevé et le PDG de Standardbred Canada, John Gallinger, explique qu’il serait prématuré de déterminer l’usage exact du financement avant d’avoir mis en place les bonnes personnes et les ressources nécessaires pour administrer le plan.
« Le Plan de développement durable des courses sera un programme intégré dont le seul intérêt sera de voir au développement et à la viabilité des courses sous harnais en Ontario, » dit-il. « Sous la direction d’un comité directeur transparent et représentatif, les priorités seront définies et les projets seront déterminés en fonction de solides principes d’affaires.
« Ce que nous savons c’est qu’il n’y a pas de solution miracle qui résoudrait les défis de notre industrie. Comme tels, les projets devront tourner autour du produit et du développement du pari, d’une expérience pour l’amateur, de la création d’une marque, la sensibilisation et le marketing des courses sous harnais auprès d’une nouvelle génération de clients, » de poursuivre Gallinger.
« Tout le plan est fondé sur la mise sur pied d’une structure permettant aux idées de se changer en actions, et nous demandons à nos membres d’appuyer cette structure.
« Nous sommes à l’écoute de chaque commentaire que nous recevons et nous voulons que tous et chacun comprennent que nous travaillons au nom de nos membres pour leur bâtir une meilleure industrie. »
Tout au long de l’automne, Standardbred Canada organisera un certain nombre de rencontres supplémentaires et des sessions de discussion partout en province pour entendre tout un chacun. Les dates de ces rencontres seront annoncées en ligne à standardbredcanada.ca.
« Nous invitons nos membres SC de l’Ontario à participer à ces assemblées publiques afin que nous puissions avoir un dialogue ouvert et constructif avec notre membership. Nous sommes engagés au respect du mandat de Standardbred Canada à l’effet de promouvoir et préserver les courses sous harnais dans ce pays.
« Veuillez prendre le temps de signer cette pétition en ligne et de nous faire parvenir vos questions et inquiétudes. Nous serons très heureux d’en discuter. Nous vous demandons d’appuyer les professionnels des chevaux de l’Ontario parce que nous avons besoin de leur aide pour initier un changement significatif et durable. »