Post Time avec Dan Gall
Au moment d’écrire ces lignes, l’industrie du Standardbred, ainsi que les gens en Amérique du Nord et du monde entier, font face à une interruption sans précédent de leur vie provoquée par la pandémie de la COVID-19. Les choses changent tellement de jour en jour, que ce que j’écris ici pourrait très bien ne plus être pertinent au moment où vous lirez ces lignes, alors pour maintenant, je dirai simplement que je vous souhaite à tous, rien de moins que la santé et la prospérité future. S’il vous plaît, soyez prudents.
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Nous avons reçu de très bonnes nouvelles en provenance de Woodbine en mars, alors que nous avons appris que le ‘Mohawk Million’ va prendre son envol. Bien que certaines gens étaient quelque peu sceptiques à cause du coût d’admission pour participer à cet événement, maintenant que quelques-uns de nos Capitaines de l’industrie se sont engagés à y participer, cela positionnera davantage Woodbine Mohawk Park comme le joyau de la ‘North America’s Crown Jewel’ des courses sous harnais, en plus de positionner davantage les courses de chevaux Standardbred comme produit sportif national, ce qui devrait résulter en un intérêt élargi de la part des amateurs de course et du public en général.
Le ‘Mohawk Million’ n’est rien de moins qu’un tir solide au bras de l’industrie, l’hippodrome, et le sport, sachant que Jessica Buckley et son équipe, mettront tout en œuvre pour faire de cet événement ‘un événement de marque’.
Mais pourquoi faut-il qu’à chaque pas en avant, il semble que nous reculions de deux?
L’industrie a un grand besoin d’arrêter de se tirer dans le pied pour qu’un jour, nous puissions célébrer un grand pas en avant (comme le ‘Mohawk Million), sans avoir à regarder par derrière. Pourtant, c’est ce à quoi nous sommes confrontés. Comme avec le principe Pareto en marketing, nous continuons à passer la majorité de notre temps à parler d’un infime pourcentage de gens.
Ce n’est pas que distrayant, mais aussi contre-productif, puisque la santé et le bien-être de nos chevaux et des gens formidables dirigeant cette industrie ont grand besoin de protection et de l’assurance qu’ils peuvent compter sur la confiance et le support d’une industrie qui se battra pour défendre l’honnêteté du sport ainsi que les soins prodigieux prodigués à nos grands chevaux.
Les récits au sujet des actes d’accusation et de tricherie, ainsi que les coulisses et les conversations en ligne sur leur prévalence dans notre sport ne sont pas seulement inquiétants et pervers, mais mettent le doigt sur un rôle beaucoup plus important requis de la part des régulateurs de cette industrie. Il m’est apparu étrange qu’il ait fallu un organisme de l’extérieur de l’application de la loi pour débusquer ce qui paraît être une tentative délibérée de tricherie pour gagner dans notre sport.
Notre industrie a besoin d’un corps de régulation qui traitera rapidement et investiguera soigneusement les réclamations concernant des actes répréhensibles et écartera ceux qui ternissent et trompent le public en général, nos chevaux, ainsi que notre industrie.
Quand est-ce qu’assez c’est vraiment assez? Quel est notre point de non-retour? Et bien, si le Jour du Dernier Jugement est proche, comme David Briggs l’a écrit dans sa Mise à Jour sur les Courses sous harnais, alors, aujourd’hui, l’heure de vérité a sonné.
Les nouvelles du mois dernier traitant des actes d’accusation portés contre des gens de l’industrie des chevaux aux États-Unis accusés de tricherie, furent publiées le jour même où la ‘North American horse industry’ apprenait le décès de l’homme de chevaux américain depuis des lustres, John Brennan, des suites de la COVID-19. Mais encore, tous ceux à qui j’ai parlé, ne voulaient que discuter de ces actes d’accusation et non pas de la pandémie qui menace d’avoir un impact négatif sur notre industrie, notre économie ainsi que sur plusieurs autres industries à travers l’Amérique du Nord et le monde.
Nous nous devons de penser au niveau de 20 000 pieds, non pas aux échanges quotidiens portant sur les gestes illicites et à caractère unilatéral publiés sur Facebook et Twitter.
Rester concentré sur le négatif n’est rien de bien. Promouvoir le négativisme, est mauvais.
Comme l’a un jour chanté le Canadien Tragically Hip, « Tonight we smoke them out, » (Ce soir, nous les démasquons. « Débarrassons-nous des tricheurs et célébrons tous les grands événements de course que ce sport procure lors d’un divertissement extrêmement populaire et chaudement disputé en ce monde du divertissement sportif.
Alors, chapeau à Mohawk et à chacun de nous engagés dans la promotion de la magnificence de ce que nous faisons et du divertissement présenté.
Le spectacle doit continuer et nous devons nous élever à un plus haut niveau que jamais auparavant, et démontrer aux anciens et nouveaux adeptes que ce sport est finalement ‘en avance d’un siècle’.
Mais pour aujourd’hui, ce soir et demain, nous les démasquons.
Dan Gall, Président et Chef de la Direction
Standardbred Canada • [email protected]